Quel film, avez vous vu récemment au cinéma?
Modérateurs : Centaure, Harlock, Taz
Re: Quel film, avez vous vu récemment au cinéma?
Pour Batman VS Superman:
Je suis tout à fait d'accord avec le commentaire de Pepso (et ne vas pas imaginer que je te caresse le dos !).
On retrouve tout de même l'esprit d'une histoire de super-heros.
Batman est vraiment très sombre et Ben Affleck était très bien dans ce rôle. On retrouve la Batcave avec tous les bidules de technologie avancée comme dans la série. On a un Alfred qui n'est pas seulement un majordome mais surtout un très très bon assistant, puisqu'on le voit doué en informatique et technique d'espionnage. Dans la série, Alfred est un donneur de leçon mais avec un CV digne des plus grands agents secrets. En plus, on observe la batmobile, aussi BADASS que dans mes souvenirs. Gros point négatif sur le fait que Batman tue des hommes dans le film. En effet, Batman ne souhaite pas tuer, il veut simplement faire régner l'ordre. Et le Joker, un de ses plus grands ennemis, joue de ça, puisque le but du joker est de se faire tuer par le batman. Sans la réticence de Batman à tuer des hommes, le personnage du Joker n'a plus aucune raison d'être.
Côté superman, j'avais réellement peur que l'acteur ne soit pas celui qu'il fallait. J'avais detesté le dernier batman avec cet acteur. Mais j'ai trouvé que finalement, il était très bien dans ce film. On a enfin un Superman avec une paire de gonades au fond du slip, et ça, c'est pas trop tôt. On ressent réellement le fait que Superman peut, s'il le souhaite, faire absolument tout ce qu'il veut. Et, pour ma part, je n'avais reseenti ça avant. Pour moi SUperman n'était qu'un super -homme, et il sauvait des gens, voila tout, c'était son taf. Mais on ne s'imagine pas ce qu'il se passe dans la tête d'un homme si fort qu'il peut réduire une planète en bouillie ou en esclavage. Et surtout, imaginez qu'il soit facilement susceptible. Là, ça serait la galère ! Bref, on voit un Superman épris de beaucoup de sentiments et on ressent sa puissance destructrice. C'est un bonhomme, quoi !
Pour Lex luthor, c'est le psychopathe qu'on attend. Un milliardaire, génie, avec une enfance compliquée et un père horrible et absent. On ne s'attend pas à un Lex Luthor qui tente le tout pour le tout pour séduire une femme comme dans Smallville. C'est un taré, un gros gros GROS Taré ! Et on le retrouve dans le film !
Enfin, pour wonder-woman, pas fan du tout. J'ai le souvenir d'un personnage avec un fort caractère, et dans le film, c'est OK. Mais malheureusement, je pense que l'actrice ne correspond pas. Comme dit plus haut, ça manque de chair. Wonder-Woman est une guerrière, une sorte d'amazone de l'espace. C'est pas un mannequin qui défile.
Pour terminer mon laïus, je voudrais vous dire que dans l'ensemble, c'est un bon film de 2h30, et heureusement qu'il dure 2h30, car il faut du temps pour mettre en place l'histoire. Et je pense que ça annonce une belle suite surtout avec ce que l'on découvre à la fin ! Je vous laisse en profiter si vous ne l'avez pas encore vu !
En un mot ! Allez-y ou regardez le en streaming, je ne suis pas regardant haha !!
Je suis tout à fait d'accord avec le commentaire de Pepso (et ne vas pas imaginer que je te caresse le dos !).
On retrouve tout de même l'esprit d'une histoire de super-heros.
Batman est vraiment très sombre et Ben Affleck était très bien dans ce rôle. On retrouve la Batcave avec tous les bidules de technologie avancée comme dans la série. On a un Alfred qui n'est pas seulement un majordome mais surtout un très très bon assistant, puisqu'on le voit doué en informatique et technique d'espionnage. Dans la série, Alfred est un donneur de leçon mais avec un CV digne des plus grands agents secrets. En plus, on observe la batmobile, aussi BADASS que dans mes souvenirs. Gros point négatif sur le fait que Batman tue des hommes dans le film. En effet, Batman ne souhaite pas tuer, il veut simplement faire régner l'ordre. Et le Joker, un de ses plus grands ennemis, joue de ça, puisque le but du joker est de se faire tuer par le batman. Sans la réticence de Batman à tuer des hommes, le personnage du Joker n'a plus aucune raison d'être.
Côté superman, j'avais réellement peur que l'acteur ne soit pas celui qu'il fallait. J'avais detesté le dernier batman avec cet acteur. Mais j'ai trouvé que finalement, il était très bien dans ce film. On a enfin un Superman avec une paire de gonades au fond du slip, et ça, c'est pas trop tôt. On ressent réellement le fait que Superman peut, s'il le souhaite, faire absolument tout ce qu'il veut. Et, pour ma part, je n'avais reseenti ça avant. Pour moi SUperman n'était qu'un super -homme, et il sauvait des gens, voila tout, c'était son taf. Mais on ne s'imagine pas ce qu'il se passe dans la tête d'un homme si fort qu'il peut réduire une planète en bouillie ou en esclavage. Et surtout, imaginez qu'il soit facilement susceptible. Là, ça serait la galère ! Bref, on voit un Superman épris de beaucoup de sentiments et on ressent sa puissance destructrice. C'est un bonhomme, quoi !
Pour Lex luthor, c'est le psychopathe qu'on attend. Un milliardaire, génie, avec une enfance compliquée et un père horrible et absent. On ne s'attend pas à un Lex Luthor qui tente le tout pour le tout pour séduire une femme comme dans Smallville. C'est un taré, un gros gros GROS Taré ! Et on le retrouve dans le film !
Enfin, pour wonder-woman, pas fan du tout. J'ai le souvenir d'un personnage avec un fort caractère, et dans le film, c'est OK. Mais malheureusement, je pense que l'actrice ne correspond pas. Comme dit plus haut, ça manque de chair. Wonder-Woman est une guerrière, une sorte d'amazone de l'espace. C'est pas un mannequin qui défile.
Pour terminer mon laïus, je voudrais vous dire que dans l'ensemble, c'est un bon film de 2h30, et heureusement qu'il dure 2h30, car il faut du temps pour mettre en place l'histoire. Et je pense que ça annonce une belle suite surtout avec ce que l'on découvre à la fin ! Je vous laisse en profiter si vous ne l'avez pas encore vu !
En un mot ! Allez-y ou regardez le en streaming, je ne suis pas regardant haha !!
Re: Quel film, avez vous vu récemment au cinéma?
Salut Salut !
Je souhaiterais savoir si certains d'entre vous sont allés voir Les visiteurs 3. J'ai eu beaucoup de critiques négatives sur ce film et je dois normalement y aller prochainement avec une amie qui souhaite le voir.
Mais gentleman comme je suis, si le film est franchement exécrable, je préfère aller me regarder un bon film américain avec plein d'armes et de morts, la copine fera la tête mais tant pis !
Me conseilleriez-vous d'aller le voir?
Voili Voilou !
!Yalpa!
Je souhaiterais savoir si certains d'entre vous sont allés voir Les visiteurs 3. J'ai eu beaucoup de critiques négatives sur ce film et je dois normalement y aller prochainement avec une amie qui souhaite le voir.
Mais gentleman comme je suis, si le film est franchement exécrable, je préfère aller me regarder un bon film américain avec plein d'armes et de morts, la copine fera la tête mais tant pis !
Me conseilleriez-vous d'aller le voir?
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Re: Quel film, avez vous vu récemment au cinéma?
j'ai eux les même écho que toi mais je préfère me faire mon avis moi même
j'y suis donc aller samedi en m'attendant au pire et finalement non
le scénario il est boff mais le film en lui même peu passé
après ça dépend des un et des autre
j'y suis donc aller samedi en m'attendant au pire et finalement non
le scénario il est boff mais le film en lui même peu passé
après ça dépend des un et des autre
Re: Quel film, avez vous vu récemment au cinéma?
Hey hey, Salut ! Salut !
Je suis finalement allé voir Les visiteurs 3. La copine ayant forcé le Gentleman que je suis à y aller haha.
J'ai le même avis que toi. Le scénario est très très basique. on reste très longtemps sur un même lieux et les plans de nuit qui ont été tournés de jour avec un effet américain pas beau pour faire croire à la nuit (les moments qui donnent l'impression que la nuit est très proche) ne sont pas franchement réussis, mais c'est pas grave .
Je pense que j'étais parti avec un point très négatif du film et que je ne pouvais que être surpris au final. J'avais très peu d'espoir mais je trouve que l'on retrouve nos personnages et surtout notre duo de choc, Clavier et Reno .
C'est un film agréable à voir, fait d'une succession de sketch.
Je conseille à voir
Voili voilou !
!Yalpa!
Je suis finalement allé voir Les visiteurs 3. La copine ayant forcé le Gentleman que je suis à y aller haha.
J'ai le même avis que toi. Le scénario est très très basique. on reste très longtemps sur un même lieux et les plans de nuit qui ont été tournés de jour avec un effet américain pas beau pour faire croire à la nuit (les moments qui donnent l'impression que la nuit est très proche) ne sont pas franchement réussis, mais c'est pas grave .
Je pense que j'étais parti avec un point très négatif du film et que je ne pouvais que être surpris au final. J'avais très peu d'espoir mais je trouve que l'on retrouve nos personnages et surtout notre duo de choc, Clavier et Reno .
C'est un film agréable à voir, fait d'une succession de sketch.
Je conseille à voir
Voili voilou !
!Yalpa!
Re: Quel film, avez vous vu récemment au cinéma?
A 24 ans, une chute de cheval m'a valu une première fracture du pied gauche, mettant fin à mes habitudes de jogger. Mais j'ai gardé le goût des longs efforts. C'est sur la selle d'un vélo que j'ai pu renouer avec eux, lors de nos nombreuses longues virées de cyclo-camping avec ma moitié. Ca c'est arrêté après quelques années à la naissance de nos enfants, mais quand ils ont grandi on a aimé les emmener marcher longtemps sur les chemins de montagne, on a retrouvé des sensations et ça leur a plu comme à nous.
Autant dire que j'ai bien kiffé le propos de ce documentaire, "free to run", parfois poignant et plutôt bien construit, qui ne se contente pas de chercher à nous scotcher au fauteuil en jouant la seule carte émotion. Pierre Morath retrace l'évolution du phénomène longue course pour tous, de sa naissance dans les années 60 à nos jours. Il nous ouvre les yeux sur le machisme et l'hypocrisie de l'athlétisme officiel, autant que sur le pouvoir de nuisance des marchands qui salopent les enthousiasmes jusqu'à l'obscène indécence parfois. Il nous fait découvrir le parcours passionnant des pionnièr(e)s qui ont fait sortir des règles leur foulée libre, prolongée jusqu'au second souffle et son shoot d'endorphine addictive. Il passe un peu sous silence l'entrée de surdoués venus du tiers monde dans la cour des grands fondeurs et c'est peut-être le reproche qu'on peut faire à son film généreux, presque frustrant quand comme moi on ne peut plus espérer courir comme un dératé, mais qu'on a aimé ça....
Autant dire que j'ai bien kiffé le propos de ce documentaire, "free to run", parfois poignant et plutôt bien construit, qui ne se contente pas de chercher à nous scotcher au fauteuil en jouant la seule carte émotion. Pierre Morath retrace l'évolution du phénomène longue course pour tous, de sa naissance dans les années 60 à nos jours. Il nous ouvre les yeux sur le machisme et l'hypocrisie de l'athlétisme officiel, autant que sur le pouvoir de nuisance des marchands qui salopent les enthousiasmes jusqu'à l'obscène indécence parfois. Il nous fait découvrir le parcours passionnant des pionnièr(e)s qui ont fait sortir des règles leur foulée libre, prolongée jusqu'au second souffle et son shoot d'endorphine addictive. Il passe un peu sous silence l'entrée de surdoués venus du tiers monde dans la cour des grands fondeurs et c'est peut-être le reproche qu'on peut faire à son film généreux, presque frustrant quand comme moi on ne peut plus espérer courir comme un dératé, mais qu'on a aimé ça....
Re: Quel film, avez vous vu récemment au cinéma?
On s'est payé une toile d'enfer, hier soir : "Braqueurs", de Julien Leclercq, avec Sami Bouajilah et Guillaume Gouix plus quelques autres têtes familières dont je ne connais pas les noms. Un pur polar à la française plutôt réussi, cocorico.
Pas à dire, ça dépote. Nerveux, sobre, anxiogène à souhait. Avec son "Braqueurs" Julien Leclerq remplit le contrat, en réussissant presque, en prime, à nous faire entrer en empathie avec ses malfrats. Enfin pas tous. Quelques braqueurs, Sami Bouajilah et Guillaume Gouix en tête de liste, bien sûr. D'autant plus dure est la chute, même si on ne s'attend pas trop au happy end...Sami Bouajilah campe un chef de groupe secret, méthodique, implacable et magnanime, une belle figure de gangster à l'ancienne. Il est parfait pour le rôle...
Bon, sa relation avec une violoniste effarouchée est peu crédible et plaquée, limite inutile.
Par ailleurs, si les deux premiers bracos sont haut de gamme, réglés au cordeau, vraiment impressionnants, après c'est un peu plus brouillon, autant dans le déroulé, quand ça défouraille avec les dealers (très méchants les dealers, des caricatures) et avec les bleus, que dans les dialogues clés permettant de comprendre l'enchaînement des faits, le pourquoi du comment. Mais rien que pour les scènes d'action le film mérite ses trois étoiles.
La quatrième étoile vient pour l'ambiance générale, tout en retenue, en variations de rythme façon montagnes russes, en noirceur nerveuse addictive, en adrénaline à la vie à la mort.
De la bonne came, ce polar.
Pas à dire, ça dépote. Nerveux, sobre, anxiogène à souhait. Avec son "Braqueurs" Julien Leclerq remplit le contrat, en réussissant presque, en prime, à nous faire entrer en empathie avec ses malfrats. Enfin pas tous. Quelques braqueurs, Sami Bouajilah et Guillaume Gouix en tête de liste, bien sûr. D'autant plus dure est la chute, même si on ne s'attend pas trop au happy end...Sami Bouajilah campe un chef de groupe secret, méthodique, implacable et magnanime, une belle figure de gangster à l'ancienne. Il est parfait pour le rôle...
Bon, sa relation avec une violoniste effarouchée est peu crédible et plaquée, limite inutile.
Par ailleurs, si les deux premiers bracos sont haut de gamme, réglés au cordeau, vraiment impressionnants, après c'est un peu plus brouillon, autant dans le déroulé, quand ça défouraille avec les dealers (très méchants les dealers, des caricatures) et avec les bleus, que dans les dialogues clés permettant de comprendre l'enchaînement des faits, le pourquoi du comment. Mais rien que pour les scènes d'action le film mérite ses trois étoiles.
La quatrième étoile vient pour l'ambiance générale, tout en retenue, en variations de rythme façon montagnes russes, en noirceur nerveuse addictive, en adrénaline à la vie à la mort.
De la bonne came, ce polar.
Re: Quel film, avez vous vu récemment au cinéma?
Le dernier film de Paul Verhoeven, "Elle", est tiré d'un roman de P.Dijan intitulé lui aussi très sobrement ("Oh..."). Je ne l'ai pas lu, mais je vais m'empresser de le faire, tant le film qu'on en a tiré m'a plu. C'est l'histoire d'une femme libre très BCBG, au passé un peu (beaucoup) tordu puisque son père croupit en prison pour une série de meurtres rituels bien gores. Ce passé, elle cherche à l'effacer de sa mémoire et surtout de celle des autres, car son ascension sociale déjà très aboutie pourrait pâtir de sa (re)mise au devant de la scène. Cette productrice de jeux vidéos est incarnée par Isabelle Huppert, toujours magistrale dans les rôles de personnages retors et complexes cachant leur démon intérieur derrière une façade impeccable de froideur calculatrice affûtée.
Un soir, elle est agressée par un inconnu masqué qui pénètre chez elle et...en elle, ben oui braves gens, elle est violée, non sans combattre mais violée quand même. Et quand la victime se sent des affinités avec la prédation, y a moyen de moyenner des développements assez croquignolets. Car tous les mâles qui gravitent autour d'elle peuvent vite se révéler des coupables possibles, je vous laisse gamberger là dessus.
Autour d'Huppert gravitent une tripotée d'acteurs assez bons, notamment sa grande amie (A.Consigny, très classe) et son voisin (L.Laffitte, intéressant)
Bref, ça vaut le déplacement et j'ai posté ça sur Allociné :
En adaptant le livre que Dijan a simplement intitulé "Oh...", Verhoeven signe un thriller qui se veut sans doute plus qu'un pur suspense terrifiant... Certes, la tension est là et bien là. Les changements de rythme, les surprises "adrénalinogènes", les scènes d'action, la violence fantasmée ou vécue contribuent à l'installer, tout comme la prestation tout en retenue de Huppert, parfaite pour ce rôle, dévoilant ici comme dans "La pianiste" les facettes inquiétantes d'un personnage tout sauf simple, au moins aussi barré que son agresseur... Pourtant, la dualité qu'elle incarne en tant que victime donne au film un plus, un côté second degré, un peu hitchcockien, ou chabrolien si on y voit une certaine ironie. On pardonnera le côté caricatural des deux personnages que sont le fiston-mou-du-genou et son hystérique compagne le menant par le bout du nez. Ils font justement pencher l'ambiance du côté de l'ironie... Quant au final, avec la dernière réplique de l'épouse très catho du voisin (Laffitte, pas mal aussi dans son genre) dans le dialogue qu'elle échange avec Huppert juste avant de partir, il est le point d'orgue qui titille nos neurones et les réveille, comme un dernier clin d'oeil malin. Bien joué, Verhoeven et son équipe !
Un soir, elle est agressée par un inconnu masqué qui pénètre chez elle et...en elle, ben oui braves gens, elle est violée, non sans combattre mais violée quand même. Et quand la victime se sent des affinités avec la prédation, y a moyen de moyenner des développements assez croquignolets. Car tous les mâles qui gravitent autour d'elle peuvent vite se révéler des coupables possibles, je vous laisse gamberger là dessus.
Autour d'Huppert gravitent une tripotée d'acteurs assez bons, notamment sa grande amie (A.Consigny, très classe) et son voisin (L.Laffitte, intéressant)
Bref, ça vaut le déplacement et j'ai posté ça sur Allociné :
En adaptant le livre que Dijan a simplement intitulé "Oh...", Verhoeven signe un thriller qui se veut sans doute plus qu'un pur suspense terrifiant... Certes, la tension est là et bien là. Les changements de rythme, les surprises "adrénalinogènes", les scènes d'action, la violence fantasmée ou vécue contribuent à l'installer, tout comme la prestation tout en retenue de Huppert, parfaite pour ce rôle, dévoilant ici comme dans "La pianiste" les facettes inquiétantes d'un personnage tout sauf simple, au moins aussi barré que son agresseur... Pourtant, la dualité qu'elle incarne en tant que victime donne au film un plus, un côté second degré, un peu hitchcockien, ou chabrolien si on y voit une certaine ironie. On pardonnera le côté caricatural des deux personnages que sont le fiston-mou-du-genou et son hystérique compagne le menant par le bout du nez. Ils font justement pencher l'ambiance du côté de l'ironie... Quant au final, avec la dernière réplique de l'épouse très catho du voisin (Laffitte, pas mal aussi dans son genre) dans le dialogue qu'elle échange avec Huppert juste avant de partir, il est le point d'orgue qui titille nos neurones et les réveille, comme un dernier clin d'oeil malin. Bien joué, Verhoeven et son équipe !
Re: Quel film, avez vous vu récemment au cinéma?
Dans la sélection cannoise y avait le dernier Woody Allen, "Cafe society". La pluie nous a poussés au cinoche hier aprem, et on n'a pas regretté !
Le film nous raconte l'ascension sociale d'un petit gars nerveux, sensible, malin, opportuniste et juif (toute ressemblance avec certain célèbre réalisateur new-yorkais n'étant pas le fruit du hasard, bien sûr...) qui débarque dans la vie active à New-York juste après la grande crise disons. Son tonton est un producteur en vue installé à Hollywood. Il accepte de lui mettre le pied à l'étrier, allant jusqu'à le confier à sa jolie secrétaire pour qu'elle lui fasse visiter la ville des stars, flairer l'ambiance de leur vie de rêve, tout ça. S'en suit bien sûr une idylle que ce film magnifique prend tout le temps de développer, avec ses hauts et ses bas, ses espérances et ses désillusions, d'Hollywood à New-York.
Woody Allen, en grande forme, nous sert sur un plateau notre dose de plaisir esthétique, affectif et cérébral. Esthétique, à coup de lumières travaillées exaltant couleurs, costumes et décors somptueux, d'une bande son jazzy à tomber, de femmes sublimes... Affectif, à coup de personnages sensibles et lucides derrière le masque mondain...Cérébral enfin, à coup de dialogues subtils et incisifs où l'autodérision transpire souvent...
Il ne se passe rien, ou si peu. Rien d'important ne se dit sérieusement, mais une solide réflexion sur la judéité assumée passe l'air de rien par des morceaux de dialogues ou par la voix off du maestro revenu de tout, avec en toile de fond l'amour des femmes et de New-York comme un legs brillant, la grande affaire de sa vie d'artiste raffiné. Autant j'avais trouvé laborieux son "Homme providentiel" et presque lassante sa "Blue Jasmine", autant j'ai été ici accroché, emporté malgré la vanité toujours en filigrane. Bref, une alchimie portant la griffe Woody allen qui a très bien fonctionné pour moi, cette fois.
Le film nous raconte l'ascension sociale d'un petit gars nerveux, sensible, malin, opportuniste et juif (toute ressemblance avec certain célèbre réalisateur new-yorkais n'étant pas le fruit du hasard, bien sûr...) qui débarque dans la vie active à New-York juste après la grande crise disons. Son tonton est un producteur en vue installé à Hollywood. Il accepte de lui mettre le pied à l'étrier, allant jusqu'à le confier à sa jolie secrétaire pour qu'elle lui fasse visiter la ville des stars, flairer l'ambiance de leur vie de rêve, tout ça. S'en suit bien sûr une idylle que ce film magnifique prend tout le temps de développer, avec ses hauts et ses bas, ses espérances et ses désillusions, d'Hollywood à New-York.
Woody Allen, en grande forme, nous sert sur un plateau notre dose de plaisir esthétique, affectif et cérébral. Esthétique, à coup de lumières travaillées exaltant couleurs, costumes et décors somptueux, d'une bande son jazzy à tomber, de femmes sublimes... Affectif, à coup de personnages sensibles et lucides derrière le masque mondain...Cérébral enfin, à coup de dialogues subtils et incisifs où l'autodérision transpire souvent...
Il ne se passe rien, ou si peu. Rien d'important ne se dit sérieusement, mais une solide réflexion sur la judéité assumée passe l'air de rien par des morceaux de dialogues ou par la voix off du maestro revenu de tout, avec en toile de fond l'amour des femmes et de New-York comme un legs brillant, la grande affaire de sa vie d'artiste raffiné. Autant j'avais trouvé laborieux son "Homme providentiel" et presque lassante sa "Blue Jasmine", autant j'ai été ici accroché, emporté malgré la vanité toujours en filigrane. Bref, une alchimie portant la griffe Woody allen qui a très bien fonctionné pour moi, cette fois.
Re: Quel film, avez vous vu récemment au cinéma?
Le thriller est un genre que j'apprécie bien au cinoche, du moins quand il "assure" avec originalité, en évitant les grosses ficelles. "Diamant noir", d'A.Arari est de ce genre : c'est un bon suspense, assez Hitchcockien peut-être dans la mesure où il assure en fouillant le mental des personnages principaux, le replaçant dans un contexte familial complexe caché derrière la surface des choses. Il assure, c'est sûr. Il est original en ce qu' il nous donne à découvrir le microcosme des diamantaires juifs d'Anvers (et contre tous ), leur fascination pour le scintillement absolu et la technique qui offre une chance de s'en approcher.
Un jeune homme, Pier, coincé dans sa vie de bricolages un peu louches à Paris, apprend que son père, fils d'un riche diamantaire anversois, est mort dans la rue, sans rien laisser d'autre à Pier que la rancoeur contre sa famille. Pier va tenter de s'infiltrer dans sa famille, feignant de vouloir renouer à l'occasion de ce deuil, pour aller jusqu'à la vengeance qu'il croit nécessaire.
La scène d'intro nous cloue au fauteuil et annonce la couleur de ce suspense tout en finesse, qui nous ouvre un par un les placards d'une famille friquée, où semblent bien cliqueter pas mal de squelettes... L'autorité d'un père et son amour aussi, les fragilités d'un fils et sa noirceur aussi, la fortune familiale et sa précarité aussi... Dans le scénar brillant de ce petit bijou, chaque facette qu' Arari met à plat nous suggère qu'il faut abraser prudemment, sans arrondir les angles pour faire jaillir la lumière en créant des fenêtres. Quand enfin les masques tombent, la complexité et la puissance des liens familiaux se fait jour d'un coup et Pier, que l'on croyait au plus près du Graal, doit prendre du recul. A poncer trop près de l'os, il a commis l'irréparable et ses certitudes, comme les nôtres, s'évanouissent plus ou moins. Un film aussi fort que subtil.
Un jeune homme, Pier, coincé dans sa vie de bricolages un peu louches à Paris, apprend que son père, fils d'un riche diamantaire anversois, est mort dans la rue, sans rien laisser d'autre à Pier que la rancoeur contre sa famille. Pier va tenter de s'infiltrer dans sa famille, feignant de vouloir renouer à l'occasion de ce deuil, pour aller jusqu'à la vengeance qu'il croit nécessaire.
La scène d'intro nous cloue au fauteuil et annonce la couleur de ce suspense tout en finesse, qui nous ouvre un par un les placards d'une famille friquée, où semblent bien cliqueter pas mal de squelettes... L'autorité d'un père et son amour aussi, les fragilités d'un fils et sa noirceur aussi, la fortune familiale et sa précarité aussi... Dans le scénar brillant de ce petit bijou, chaque facette qu' Arari met à plat nous suggère qu'il faut abraser prudemment, sans arrondir les angles pour faire jaillir la lumière en créant des fenêtres. Quand enfin les masques tombent, la complexité et la puissance des liens familiaux se fait jour d'un coup et Pier, que l'on croyait au plus près du Graal, doit prendre du recul. A poncer trop près de l'os, il a commis l'irréparable et ses certitudes, comme les nôtres, s'évanouissent plus ou moins. Un film aussi fort que subtil.
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Re: Quel film, avez vous vu récemment au cinéma?
Ce jour , vu "L'Aigle et l'Enfant" (titre original : "Brothers of the Wind") : de très belles images du monde animal et de paysages de montagne... Un peu long , sans trop de surprises , et le jeu des acteurs humains ainsi que les dialogues m'ont bien déplu ; mais normal , c'étaient quand même les animaux les vedettes du film
"Une nuit seulement , dormir sur le vent et planer au milieu des étoiles"
Re: Quel film, avez vous vu récemment au cinéma?
Ah ben tiens, je l'avais pas trop repéré celui-là. Merci du tuyau.
Mais puisque tu causes nature, je renchéris.
Pour changer un peu, un long métrage d'animation haut de gamme d'un certain Didok de Wit, qui a mis 7 ans à réaliser son chef d'oeuvre en collaborant avec un studio japonais. Son film magnifique est des lieues d'un "survival" classique façon "R.Crusoe" ou "Seul au monde", car s'il part d'un naufrage sur une île déserte et nous conte la lente transformation du naufragé, le réal prend le parti d'utiliser cette métaphore pour se pencher sur notre condition de mortel dépendant de la mère nature, pourvoyeuse de vie qui ne nous ménage pas spécialement...
En opérant sur le plan formel une sorte de marche en arrière délibérée, "La tortue rouge" se démarque magistralement de l'air du temps. Ses grandes, très grandes qualités esthétiques se placent sur un registre contemplatif et le parti pris de simplicité, qui touche jusqu'à la conception du scénario, n'empêche pas la recherche de la perfection. Perfection de la fluidité pour l'animation, perfection de la mise en couleur et en lumière, perfection dans l'économie de moyens . Le gigantisme de la nature surgit des cadrages, point n'est besoin d'effets spéciaux ou de 3D spectaculaire. L'écoulement du temps qui passe sur une vie d'homme n'a même pas besoin d'une succession de saisons avec leurs changements d'ambiance colorée ou lumineuse pour s'imposer à nos ressentis. La fantaisie n'a pas besoin de dialogues pétillants, seule lui suffit la danse de 3 petits crabes pour exister, comme un rythme gentiment comique en contrepoint à la dramaturgie de la vie et de la mort...
On pourrait regretter le caractère un peu rabattu des couleurs choisies (même le rouge, qui n'apparaît me semble-t-il que sur la tortue, n'est pas un rouge qui "claque"), l'absence de toniques pour animer autant les verts des bambous que les jaune-beiges du sable ou les bleu-verts de l'eau si présente, mais les ciels de levant, de couchant, de nuit étoilée ou de tempête rattrapent le coup. La terrible scène d'intro avec ses vagues gigantesques est une des plus réussies, autant que la tempête qui précède la dernière partie....
La bande son est au diapason : une musique symphonique en grande partie composée spécialement si j'ai bien lu le générique, capable d'installer des tensions dramatiques ou de nous apaiser, bien servie par des bruitages ou des sons super raccords avec l'image. Elle compte d'autant plus que réussir à ne pas rendre ennuyeux un film aussi long sans aucun dialogue était une gageure.
Dans cette sorte de parabole sur la place de l'homme dans le monde fini, dans la nature avec l'eau, la terre, l'air, le bois et le feu, je n'ai pourtant pas vraiment compris comment Dudok de Witt perçoit l'élément feu (d'autant moins d'ailleurs qu'on pourrait voir dans son film, soit dit en passant, une apologie silencieuse du "crudivorisme"). La brève séquence où le feu apparaît m'a semblé un peu plaquée et c'est le seul point qui n'a pas emporté d'emblée mon adhésion enthousiaste...
Pour finir, je dirai que je suis sorti du film rêveur et apaisé, mais plus conscient que nous nous éloignons peut-être de l'essentiel. A cause de cela, je remercie l'équipe de Dudok de Wit et les studios Ghibli, qui ont dû oeuvrer ensemble des années pour créer ce très beau film.
Mais puisque tu causes nature, je renchéris.
Pour changer un peu, un long métrage d'animation haut de gamme d'un certain Didok de Wit, qui a mis 7 ans à réaliser son chef d'oeuvre en collaborant avec un studio japonais. Son film magnifique est des lieues d'un "survival" classique façon "R.Crusoe" ou "Seul au monde", car s'il part d'un naufrage sur une île déserte et nous conte la lente transformation du naufragé, le réal prend le parti d'utiliser cette métaphore pour se pencher sur notre condition de mortel dépendant de la mère nature, pourvoyeuse de vie qui ne nous ménage pas spécialement...
En opérant sur le plan formel une sorte de marche en arrière délibérée, "La tortue rouge" se démarque magistralement de l'air du temps. Ses grandes, très grandes qualités esthétiques se placent sur un registre contemplatif et le parti pris de simplicité, qui touche jusqu'à la conception du scénario, n'empêche pas la recherche de la perfection. Perfection de la fluidité pour l'animation, perfection de la mise en couleur et en lumière, perfection dans l'économie de moyens . Le gigantisme de la nature surgit des cadrages, point n'est besoin d'effets spéciaux ou de 3D spectaculaire. L'écoulement du temps qui passe sur une vie d'homme n'a même pas besoin d'une succession de saisons avec leurs changements d'ambiance colorée ou lumineuse pour s'imposer à nos ressentis. La fantaisie n'a pas besoin de dialogues pétillants, seule lui suffit la danse de 3 petits crabes pour exister, comme un rythme gentiment comique en contrepoint à la dramaturgie de la vie et de la mort...
On pourrait regretter le caractère un peu rabattu des couleurs choisies (même le rouge, qui n'apparaît me semble-t-il que sur la tortue, n'est pas un rouge qui "claque"), l'absence de toniques pour animer autant les verts des bambous que les jaune-beiges du sable ou les bleu-verts de l'eau si présente, mais les ciels de levant, de couchant, de nuit étoilée ou de tempête rattrapent le coup. La terrible scène d'intro avec ses vagues gigantesques est une des plus réussies, autant que la tempête qui précède la dernière partie....
La bande son est au diapason : une musique symphonique en grande partie composée spécialement si j'ai bien lu le générique, capable d'installer des tensions dramatiques ou de nous apaiser, bien servie par des bruitages ou des sons super raccords avec l'image. Elle compte d'autant plus que réussir à ne pas rendre ennuyeux un film aussi long sans aucun dialogue était une gageure.
Dans cette sorte de parabole sur la place de l'homme dans le monde fini, dans la nature avec l'eau, la terre, l'air, le bois et le feu, je n'ai pourtant pas vraiment compris comment Dudok de Witt perçoit l'élément feu (d'autant moins d'ailleurs qu'on pourrait voir dans son film, soit dit en passant, une apologie silencieuse du "crudivorisme"). La brève séquence où le feu apparaît m'a semblé un peu plaquée et c'est le seul point qui n'a pas emporté d'emblée mon adhésion enthousiaste...
Pour finir, je dirai que je suis sorti du film rêveur et apaisé, mais plus conscient que nous nous éloignons peut-être de l'essentiel. A cause de cela, je remercie l'équipe de Dudok de Wit et les studios Ghibli, qui ont dû oeuvrer ensemble des années pour créer ce très beau film.
Re: Quel film, avez vous vu récemment au cinéma?
Alors dernier film que j ai vu c est tarzan, donc pour ma part bof, je vais pas spoiler mais l histoire se passe quand tarzan adultes et vie a nouveau avec les humains donc rien n avoir avec l histoire du livre, l histoire est cependant pas mal mais rien d extraordinaire, film que je conseille pas meme si les effets speciaux ont de la gueule
Et l autre film est Suicide squad de DC COMIC, donc la il faut etre fan et bien connaitre les persos sinon on s y perd, les persos vraiment respecter comme dans les comic, y a juste le joker qui ont chier, on dirait une racaille du 9-3
Mais le film reste néanmoins tres bon et l histoire vraiment prenante, c est un film que je conseille si on est fan, voilà pour ma part.
Et l autre film est Suicide squad de DC COMIC, donc la il faut etre fan et bien connaitre les persos sinon on s y perd, les persos vraiment respecter comme dans les comic, y a juste le joker qui ont chier, on dirait une racaille du 9-3
Mais le film reste néanmoins tres bon et l histoire vraiment prenante, c est un film que je conseille si on est fan, voilà pour ma part.
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Re: Quel film, avez vous vu récemment au cinéma?
Etant en plein réflexion sur un sujet de société tel que la surveillance de masse (le WE du 15 Août , je n'ai pas roulé : pas assez en forme , donc j'ai lu : "l'Homme Nu" de Marc Dugain et Christophe Labbé ainsi que "la Révolution Transhumaniste " de Luc Ferry , et je suis allé au ciné voir "Jason Bourne " , un film d'action...Plein d'action )
Donc ce 3°opus de Jason Bourne ("la Mort dans la peau" , "la Vengeance dans la Peau") est impressionnant à ce titre : reconnaissance faciale par des ordinateurs alimentés par les millions de caméras de télésurveillance disséminées partout dans le monde , actions à distance sur ordinateurs personnels et téléphones ,sur l'alimentation électrique , traçage par balise GPS miniature...Tout le pouvoir que l'informatique sur une planète de plus en plus "petite" et connectée peut s'autoriser pour localiser une personne ciblée
J'apprécie le réalisateur Paul Greengrass ("Bloody Sunday" , "Green Zone"....) et aussi l'acteur principal Matt Damon , mais pas vraiment les scènes saccadées et ultrarapides ainsi que le rythme épuisant .
Tommy Lee Jones a pris aussi un sacré coup de vieux , à moins que ce ne soient les prouesses du maquillage
Et Vincent Kassel est excellent dans son rôle de barbouze revanchard.
Il y a aussi une poursuite à moto (je n'ai pas pu identifier le modèle , mais c'est une petite cylindrée brésilienne ) assez stupéfiante (et totalement irréaliste)
Bref , ce ne fut pas vraiment détendant pour moi , mais une bonne illustration de mes bouquins
Donc ce 3°opus de Jason Bourne ("la Mort dans la peau" , "la Vengeance dans la Peau") est impressionnant à ce titre : reconnaissance faciale par des ordinateurs alimentés par les millions de caméras de télésurveillance disséminées partout dans le monde , actions à distance sur ordinateurs personnels et téléphones ,sur l'alimentation électrique , traçage par balise GPS miniature...Tout le pouvoir que l'informatique sur une planète de plus en plus "petite" et connectée peut s'autoriser pour localiser une personne ciblée
J'apprécie le réalisateur Paul Greengrass ("Bloody Sunday" , "Green Zone"....) et aussi l'acteur principal Matt Damon , mais pas vraiment les scènes saccadées et ultrarapides ainsi que le rythme épuisant .
Tommy Lee Jones a pris aussi un sacré coup de vieux , à moins que ce ne soient les prouesses du maquillage
Et Vincent Kassel est excellent dans son rôle de barbouze revanchard.
Il y a aussi une poursuite à moto (je n'ai pas pu identifier le modèle , mais c'est une petite cylindrée brésilienne ) assez stupéfiante (et totalement irréaliste)
Bref , ce ne fut pas vraiment détendant pour moi , mais une bonne illustration de mes bouquins
"Une nuit seulement , dormir sur le vent et planer au milieu des étoiles"
Re: Quel film, avez vous vu récemment au cinéma?
Le fliquage généré par nos activités connectées, voilà une thématique qui me paraît monter en puissance dans les médias. J'en veux pour preuve une émission entendue tout récemment sur F.Inter, tout à fait raccord. Bien flippant de penser à ce que pourrait faire une quelconque "autorité" d'infos nous concernant, genre ce que nous allons voir comme expos ou au cinoche ou quels livres nous nous procurons, ou quels sites nous consultons sur le net, tout ça quoi, dans la mesure où nous les payons par une carte à puce quelle qu'elle soit...L'émission en question parlait de logiciels capables d'analyser les images des caméras de surveillance d'espaces publics, pour aller jusqu'à la détection de gestes suspects produits par des individus "reconnus" d'après cette analyse comme potentiellement dangereux... Des gestes comme laisser traîner un sac de sport louche sur un quai de gare, certes, mais peut-être pas que.
Sur l'île déserte il faut tout emporter ?
Et merde...
Sur l'île déserte il faut tout emporter ?
Et merde...
Re: Quel film, avez vous vu récemment au cinéma?
Dernier film vu au ciné : Insaisissables 2
Pas un mauvais film, mais pas au niveau du premier.
Ils ont voulu faire différent du premier, l'intention est louable, mais le résultat est bof bof, les magiciens deviennent quasiment des enquêteurs. Le tour n'a pas pris
Pas un mauvais film, mais pas au niveau du premier.
Ils ont voulu faire différent du premier, l'intention est louable, mais le résultat est bof bof, les magiciens deviennent quasiment des enquêteurs. Le tour n'a pas pris
Re: Quel film, avez vous vu récemment au cinéma?
Je reviens de Jason Bourne.
Bon... il n'était pas particulièrement indispensable ce film...
Bon... il n'était pas particulièrement indispensable ce film...
Re: Quel film, avez vous vu récemment au cinéma?
Moka, du suisse Frédéric Mermoud, est un thriller psychologique assez quelconque mais que j'ai voulu essayer, alléché par la distribution : N.Baye et E.Devos, je me disais ça va donner.
Dans cette histoire d'un projet de vengeance au petit bonheur, Emmanuelle Devos campe une Diane Kramer plutôt convaincante. Rien d'étonnant à cela étant donné sa classe, toujours aussi discrète et efficace. En face d'elle, N.Baye en pleine possession de ses moyens est Marlene. Elle n'a aucun mal à donner de la présence à son personnage de femme pourtant plutôt insignifiante, présumée conductrice de la voiture qui tua le fils de Diane, que cette dernière cherche à cerner de plus près pour éventuellement venger la mort de son fils, si elle le mérite . En tant que spectateur, on est enclin à oublier longtemps la présomption d'innocence pour cette blonde maquilleuse trop maquillée. En cela le film marque un point. En prime on a droit à de splendides extérieurs, les ambiances apaisantes du lac Léman sont un beau contrepoint à une tension censée monter en puissance à mesure que Diane avance dans son enquête... Tout ça c'est bien, mais n'est pas Chabrol ou Hitchcock qui veut. Le film manque de rythme et c'est son gros défaut : même si le déroulé des évènements joue la carte de l'ambiguïté jusque bien tard dans l'intrigue, ce drame qui se voulait sans doute inquiétant a peiné à emporter mon adhésion. A noter d'ailleurs que la tocade de Diane pour Vincent, la petite frappe qui lui fourgue un flingue, est peu crédible et inutile. C'est sans doute ce dernier point qui décidément me retient de mettre à ce film plus que la moyenne, malgré ses qualités esthétiques, malgré sa direction d'acteurs et la prestation des deux têtes d'affiche.
Dans cette histoire d'un projet de vengeance au petit bonheur, Emmanuelle Devos campe une Diane Kramer plutôt convaincante. Rien d'étonnant à cela étant donné sa classe, toujours aussi discrète et efficace. En face d'elle, N.Baye en pleine possession de ses moyens est Marlene. Elle n'a aucun mal à donner de la présence à son personnage de femme pourtant plutôt insignifiante, présumée conductrice de la voiture qui tua le fils de Diane, que cette dernière cherche à cerner de plus près pour éventuellement venger la mort de son fils, si elle le mérite . En tant que spectateur, on est enclin à oublier longtemps la présomption d'innocence pour cette blonde maquilleuse trop maquillée. En cela le film marque un point. En prime on a droit à de splendides extérieurs, les ambiances apaisantes du lac Léman sont un beau contrepoint à une tension censée monter en puissance à mesure que Diane avance dans son enquête... Tout ça c'est bien, mais n'est pas Chabrol ou Hitchcock qui veut. Le film manque de rythme et c'est son gros défaut : même si le déroulé des évènements joue la carte de l'ambiguïté jusque bien tard dans l'intrigue, ce drame qui se voulait sans doute inquiétant a peiné à emporter mon adhésion. A noter d'ailleurs que la tocade de Diane pour Vincent, la petite frappe qui lui fourgue un flingue, est peu crédible et inutile. C'est sans doute ce dernier point qui décidément me retient de mettre à ce film plus que la moyenne, malgré ses qualités esthétiques, malgré sa direction d'acteurs et la prestation des deux têtes d'affiche.
Re: Quel film, avez vous vu récemment au cinéma?
La sortie cinoche de ce soir : Le fils de Jean, de P.Lioret, qui a signé "La demoiselle", "Je vais bien ne t'en fais pas", "Toutes nos envies" et le plus connu "Welcome", tous films qui nous avaient bien plu.
Matthieu, un trentenaire parisien de la classe moyenne plutôt branchée, partage son temps entre son boulot de commercial dynamique et le fils dont il a la garde en alternance avec sa femme, dont il ne partage plus l'existence. Elevé par une mère célibataire décédée huit ans plus tôt, il ne connaît rien de ses origines paternelles. Aussi quand Pierre, un inconnu qui se dit l'ami de son père naturel, le contacte du Canada pour l'informer que ce père vient de mourir, qu'il laisse deux fils "officiels" mais lui lègue un colis que lui, Pierre, doit lui faire parvenir, son sang ne fait qu'un tour. Il décide illico de partir aux obsèques canadiennes, pour rencontrer les "frères qu'il n'a jamais eus". Mais l'accueil de Pierre manque un peu de chaleur et derrière la surface des choses il flaire des non-dits. Un mystère domestique s'installe où les frères ont décidément de fâcheux défauts, une impalpable tension gagne du terrain à mesure que le charisme de Matthieu et de l'étrange ami Pierre nous les rendent plus attachants...
Famille je vous haime ? Les liens du sang, la transmission, la force des femmes et leur finesse aussi, le silence buté des hommes, autant de thématiques que ce joli film, tout en retenue, aborde avec sobriété et justesse, bien servi par des dialogues ciselés où le parler canadien nous régale sans excès d'accent. Avec, ce qui ne gâche rien, une belle lumière dans des scènes d'extérieur sur fin d'été au bord d'un lac, mais surtout la très belle prestation des deux rôles principaux de Matthieu (Pierre Deladonchamps) et Pierre (Gabriel Arcand). Ces deux là portent le film qu'ils irradient de leur présence touchante de belles personnes, sensibles, respectueux, ambigus jusqu'au dénouement surprise qui nous cueille en douceur. Un bon moment, dans la lignée des opus intimistes de Lioret qui a décidément une patte.
Matthieu, un trentenaire parisien de la classe moyenne plutôt branchée, partage son temps entre son boulot de commercial dynamique et le fils dont il a la garde en alternance avec sa femme, dont il ne partage plus l'existence. Elevé par une mère célibataire décédée huit ans plus tôt, il ne connaît rien de ses origines paternelles. Aussi quand Pierre, un inconnu qui se dit l'ami de son père naturel, le contacte du Canada pour l'informer que ce père vient de mourir, qu'il laisse deux fils "officiels" mais lui lègue un colis que lui, Pierre, doit lui faire parvenir, son sang ne fait qu'un tour. Il décide illico de partir aux obsèques canadiennes, pour rencontrer les "frères qu'il n'a jamais eus". Mais l'accueil de Pierre manque un peu de chaleur et derrière la surface des choses il flaire des non-dits. Un mystère domestique s'installe où les frères ont décidément de fâcheux défauts, une impalpable tension gagne du terrain à mesure que le charisme de Matthieu et de l'étrange ami Pierre nous les rendent plus attachants...
Famille je vous haime ? Les liens du sang, la transmission, la force des femmes et leur finesse aussi, le silence buté des hommes, autant de thématiques que ce joli film, tout en retenue, aborde avec sobriété et justesse, bien servi par des dialogues ciselés où le parler canadien nous régale sans excès d'accent. Avec, ce qui ne gâche rien, une belle lumière dans des scènes d'extérieur sur fin d'été au bord d'un lac, mais surtout la très belle prestation des deux rôles principaux de Matthieu (Pierre Deladonchamps) et Pierre (Gabriel Arcand). Ces deux là portent le film qu'ils irradient de leur présence touchante de belles personnes, sensibles, respectueux, ambigus jusqu'au dénouement surprise qui nous cueille en douceur. Un bon moment, dans la lignée des opus intimistes de Lioret qui a décidément une patte.
Re: Quel film, avez vous vu récemment au cinéma?
Étant abonné Pathe je vais voir facilement 60 à 70% de la programmation
Hier je suis allé voir Free State of Jones
J'ai vu récemment Sultan (film indien très sympa)
J'ai vu le docu de M'Moore avec un passage sur les prisons norvégiennes hallucinant.
Sinon j'ai vu tous les trucs style Jason Bourne, dernier train pour busan, star trek, le fils de jean, dans le noir etc etc etc...
Hier je suis allé voir Free State of Jones
J'ai vu récemment Sultan (film indien très sympa)
J'ai vu le docu de M'Moore avec un passage sur les prisons norvégiennes hallucinant.
Sinon j'ai vu tous les trucs style Jason Bourne, dernier train pour busan, star trek, le fils de jean, dans le noir etc etc etc...
Re: Quel film, avez vous vu récemment au cinéma?
Dans "La taularde", Audrey Estrugo nous raconte l'arrivée en prison de Mathilde, une prof de lettres accusée de complicité dans l'évasion de son compagnon, un extrémiste-braqueur. En détention en attendant son procès, elle fait connaissance comme nous avec le monde inquiétant de la prison pour femmes.
Investie dans son rôle, Sophie Marceau réussit assez bien sa métamorphose : passé le premier quart d'heure, son étiquette estampillée "sex-symbole-bourgeoise-branchée" disparaît, malmenée par le passage à la machine carcérale...
Investie dans son rôle de dénonciatrice du scandaleux marasme où croupit le monde de la prison, Audrey Estrougo réussit assez bien son coup : elle nous en fait voir autant qu'à ses taulardes confrontées à la promiscuité, aux pannes de douches, aux coupes budgétaires à cause desquelles même le papier hygiénique fait parfois défaut dans les cellules miteuses, au suivi médical approximatif, à la violence pas toujours contenue, enfin à tout ce qui rend le quotidien invivable dans les prisons pour femmes, et dont on ne parle que rarement dans les médias. C'est donc un message utile autant qu'alarmant qu'elle balance...
L'ennui c'est que le scénario sur lequel elle s'appuie souffre d'un peu de flou, et que certains personnages y perdent de leur crédibilité. Celui d'Anita (Anne Le Ny) est dans ce cas : le rapport qu'elle installe vénalement avec la pauvre Mathilde (S.Marceau) est important, mais sa personnalité floue et vicieuse est si grossièrement ébauchée que les scènes de violence du film, dont elle est finalement à l'origine, paraissent presque plaquées. Non pas ratées, loin s'en faut, mais placées là comme à des fins didactiques d'information. D'ailleurs même pour ce qui concerne Mathilde, cette (petite)réserve me semble de mise : le côté sommaire dans l'évocation de son passé et de la cavale de son mec nuit à l'épaisseur du personnage...
Au final, quoique les parcours individuels des protagonistes ne soient visiblement pas le sujet de ce film coup de poing, c'est assez pour m'empêcher de lui mettre quatre étoiles. Mais la qualité des acteurs et l'importance du message valent plus de trois. Total, trois étoiles et demi, du coup. Forcément.
Investie dans son rôle, Sophie Marceau réussit assez bien sa métamorphose : passé le premier quart d'heure, son étiquette estampillée "sex-symbole-bourgeoise-branchée" disparaît, malmenée par le passage à la machine carcérale...
Investie dans son rôle de dénonciatrice du scandaleux marasme où croupit le monde de la prison, Audrey Estrougo réussit assez bien son coup : elle nous en fait voir autant qu'à ses taulardes confrontées à la promiscuité, aux pannes de douches, aux coupes budgétaires à cause desquelles même le papier hygiénique fait parfois défaut dans les cellules miteuses, au suivi médical approximatif, à la violence pas toujours contenue, enfin à tout ce qui rend le quotidien invivable dans les prisons pour femmes, et dont on ne parle que rarement dans les médias. C'est donc un message utile autant qu'alarmant qu'elle balance...
L'ennui c'est que le scénario sur lequel elle s'appuie souffre d'un peu de flou, et que certains personnages y perdent de leur crédibilité. Celui d'Anita (Anne Le Ny) est dans ce cas : le rapport qu'elle installe vénalement avec la pauvre Mathilde (S.Marceau) est important, mais sa personnalité floue et vicieuse est si grossièrement ébauchée que les scènes de violence du film, dont elle est finalement à l'origine, paraissent presque plaquées. Non pas ratées, loin s'en faut, mais placées là comme à des fins didactiques d'information. D'ailleurs même pour ce qui concerne Mathilde, cette (petite)réserve me semble de mise : le côté sommaire dans l'évocation de son passé et de la cavale de son mec nuit à l'épaisseur du personnage...
Au final, quoique les parcours individuels des protagonistes ne soient visiblement pas le sujet de ce film coup de poing, c'est assez pour m'empêcher de lui mettre quatre étoiles. Mais la qualité des acteurs et l'importance du message valent plus de trois. Total, trois étoiles et demi, du coup. Forcément.
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Re: Quel film, avez vous vu récemment au cinéma?
Hier soir petit ciné : Jason bourne
Alors moi j'ai aimé tous les bourne.
Matt Damon, j'adore, même si malheureusement il est souvent dans les mêmes rôles...Mais ça lui va bien.
Donc pour ce nouvel opus, on reprend les mêmes ficelles de scénario et on saupoudre de nouveaux personnages intéressants.
Tommy Lee Jones fait merveille dans son rôle (ça lui va tellement bien lui aussi..)
Comme chaque épisode, il y a une jolie femme qui est d'abord contre bourne puis après plutôt vachement de son côté... manque un brin de crédit...
Par contre, Jason bourne perd un peu son côté super héros poursuivi que l'on aime quoiqu'il fasse... ouais, là, dès le départ, les choses sont posées, Jason fait la tronche, il est pas heureux, il lutte contre d'autres démons plus intérieurs. (je trouve intéressant aussi que bourne a pris un ptit coup de vieux au visage ^^)
Les cascades n'ont pas vraiment d'originalité mais restent bien faites (à part un tout petit détail, la sds de bourne qui se prend un mur en pleine tête à genre.. au moins 30kms/h et n'a qu'une belle égratignure sur le front ^^ j'ai fait "ouhput**** ayeu" et puis après j'ai vu et.. ^^ elle est croforte ^^)
Je vais tenter un ptit parallèle hasardeux :
Cet épisode de bourne, c'est un peu comme le dernier rocky et le dernier rambo. Le personnage que l'on a vu et aimé dans les premiers, prend une dimension plus profonde (et pour ne pas spolier qui que ce soit, je ne dis rien sur bourne)
Le rambo, lui, est apparu dans le dernier comme une machine de guerre qui a vécu des positions de héros mais qui est bien dans ses pompes de tueur en guerre.
Le rocky est un écorché et tout le dernier épisode repose sur cette douleur intérieure qu'il doit évacuer.
La trame du dernier bourne repose en grande partie sur cette mécanique de personnage.
Rambo et rocky n'ont pas forcément beaucoup plu à cause de ça, je vais me risquer a penser que le risque est le même pour ce Jason bourne...
Malgré de bonnes qualités du genre.
Et d'ailleurs le "Jason bourne l'héritage " est trop en dehors du concept de ce personnage central pour faire vraiment partie de la série.
Par contre, je pense que la série doit s'arrêter là, au risque de tourner en rond par manque d'originalité et de créativité, et surtout pour ne pas lasser le client...
Alors moi j'ai aimé tous les bourne.
Matt Damon, j'adore, même si malheureusement il est souvent dans les mêmes rôles...Mais ça lui va bien.
Donc pour ce nouvel opus, on reprend les mêmes ficelles de scénario et on saupoudre de nouveaux personnages intéressants.
Tommy Lee Jones fait merveille dans son rôle (ça lui va tellement bien lui aussi..)
Comme chaque épisode, il y a une jolie femme qui est d'abord contre bourne puis après plutôt vachement de son côté... manque un brin de crédit...
Par contre, Jason bourne perd un peu son côté super héros poursuivi que l'on aime quoiqu'il fasse... ouais, là, dès le départ, les choses sont posées, Jason fait la tronche, il est pas heureux, il lutte contre d'autres démons plus intérieurs. (je trouve intéressant aussi que bourne a pris un ptit coup de vieux au visage ^^)
Les cascades n'ont pas vraiment d'originalité mais restent bien faites (à part un tout petit détail, la sds de bourne qui se prend un mur en pleine tête à genre.. au moins 30kms/h et n'a qu'une belle égratignure sur le front ^^ j'ai fait "ouhput**** ayeu" et puis après j'ai vu et.. ^^ elle est croforte ^^)
Je vais tenter un ptit parallèle hasardeux :
Cet épisode de bourne, c'est un peu comme le dernier rocky et le dernier rambo. Le personnage que l'on a vu et aimé dans les premiers, prend une dimension plus profonde (et pour ne pas spolier qui que ce soit, je ne dis rien sur bourne)
Le rambo, lui, est apparu dans le dernier comme une machine de guerre qui a vécu des positions de héros mais qui est bien dans ses pompes de tueur en guerre.
Le rocky est un écorché et tout le dernier épisode repose sur cette douleur intérieure qu'il doit évacuer.
La trame du dernier bourne repose en grande partie sur cette mécanique de personnage.
Rambo et rocky n'ont pas forcément beaucoup plu à cause de ça, je vais me risquer a penser que le risque est le même pour ce Jason bourne...
Malgré de bonnes qualités du genre.
Et d'ailleurs le "Jason bourne l'héritage " est trop en dehors du concept de ce personnage central pour faire vraiment partie de la série.
Par contre, je pense que la série doit s'arrêter là, au risque de tourner en rond par manque d'originalité et de créativité, et surtout pour ne pas lasser le client...
si tu me vois dans tes retros .................. c'est que je te suis ....................... donc tu te traines !
"pas plus vite qu'à fond" ok ! mais ... "plus vite qu'à fond", c'est quoi ? ^.^
En voiture oui, mais... à moto, on est jamais vraiment "perdu", on visite ...
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Re: Quel film, avez vous vu récemment au cinéma?
Ben tout est dit. J.Bourne c'est le genre de came que les producteurs (ou les réalisateurs) font uniquement pour la thune.pepso a écrit :Hier soir petit ciné : Jason bourne
Alors moi j'ai aimé tous les bourne.
Matt Damon, j'adore, même si malheureusement il est souvent dans les mêmes rôles...Mais ça lui va bien.
Donc pour ce nouvel opus, on reprend les mêmes ficelles de scénario et on saupoudre de nouveaux personnages intéressants.
.....
Par contre, je pense que la série doit s'arrêter là, au risque de tourner en rond par manque d'originalité et de créativité, et surtout pour ne pas lasser le client...
Que je sache, ce petit dernier n'est même pas l'adaptation d'un livre préexistant, contrairement aux 3 premiers du genre, qui sont des blockbusters acceptables, si on veut simplement se vider la tête sans se la prendre.
Celui-là, perso je n'essaierai même pas...
Je me méfie toujours des loooongues séries de films... Rambo, ça devient de la daube après le 2, en gros. Rocky, après le 3. Batman, même topo. Spiderman, même combat. Mad Max devient mauvais au 3, quant au 4 j'ai failli sortir avant la fin...
La série du "Seigneur des anneaux" s'arrête au 3, quand le chef d'oeuvre de Tolkien (dont elle rend assez bien l'ambiance) prend fin. Ils auraient dû en rester là. Après ils ont essayé d'adapter une oeuvre moins connue de Tolkien en faisant Bilbo le Hobbit : mon fils, pourtant connaisseur et fan ET des films ET des écrits de Tolkien, m'a bien dit que c'était très décevant. Perso j'ai même pas essayé (air connu ...)
Faut bien se fixer une limite, moi c'est le chiffre 3 !
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Re: Quel film, avez vous vu récemment au cinéma?
Bah ça c'est le genre de réponse que je n'aime pas et que je trouve très limitative au niveau de l'ouverture ^^ c'est très très critique sur les qualités de ces fins de séries...
Après, chacun son truc, mais moi j'achèterai quand même le dvd quand ça sortira... (si j'avais le budget j'aurais aussi les autres séries d'ailleurs ^^)
Après, chacun son truc, mais moi j'achèterai quand même le dvd quand ça sortira... (si j'avais le budget j'aurais aussi les autres séries d'ailleurs ^^)
si tu me vois dans tes retros .................. c'est que je te suis ....................... donc tu te traines !
"pas plus vite qu'à fond" ok ! mais ... "plus vite qu'à fond", c'est quoi ? ^.^
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Re: Quel film, avez vous vu récemment au cinéma?
Dernier film :
Infiltrator, c'était vraiment top ! On est plongé dans l'univers, on se vois à place du flic infiltré c'est très bien fait je trouve. On est tenu en haleine tout le long du film. Et ce rôle colle tellement bien à Bryan Cranston !
Infiltrator, c'était vraiment top ! On est plongé dans l'univers, on se vois à place du flic infiltré c'est très bien fait je trouve. On est tenu en haleine tout le long du film. Et ce rôle colle tellement bien à Bryan Cranston !
La vie est trop courte pour ne pas en profiter :) !
Re: Quel film, avez vous vu récemment au cinéma?
"Deepwater", eaux profondes comme ma connerie peut-être...
Ce film, de Peter Berg, avec l'excellent Mark Whalberg et ce bon vieux Kurt Russel qui en prend plein la tronche, raconte comment en 2010 l'inconséquente avidité d'une "huile" de la BP (bien campée par J.Malkovich), responsable du déplacement prématuré d'une plate-forme de sondage au large du golfe du Mexique, AVANT que le bouchon de ciment placé sur la poche de brut (censé contenir la pression du gisement pendant le transfert de technologie qui en précède l'exploitation) ne soit suffisamment consolidé, comment cette inconséquence provoque un jaillissement de pétrole et de gaz incontrôlable, qui entraîne l'explosion pure et simple de tout le bazar, et la plus grosse marée noire de l'histoire des Etats-Unis...
Il y a longtemps que je n'avais pas vu un film catastrophe et mon aversion pour les blockbusters purs et simples m'aurait dissuadé d'aller le voir, mais j'en avais lu une critique qui mettait en avant le message alarmiste nous faisant prendre conscience des dangers inhérents à la technologie du tout- pétrole. Je me suis donc laissé tenter, et j'ai milité auprès de madame devant le cinoche, ce film me branchait encore plus que "La danseuse". Méa culpa, peut-être...
Pas de surprise, ça marche. Le suspense est vite mis en place, même si les ficelles sont connues : comme dans la tour infernale, la cupidité des décideurs, qui n'appréhendent le monde que de façon virtuelle mais dont dépendent les hommes de terrain, cette cupidité rencontre les limites du monde réel, implacable. La tension monte, on comprend les risques et on suit bien, techniquement, la séquence des énormes erreurs que les chefs d'équipe inquiets sont impuissants à empêcher, à cause du cynisme froid du responsable, trop pressé de commencer l'exploitation d'un énorme gisement prometteur de gros bénéfices...
Rien à dire sur les effets spéciaux, on en a pour ses sous, plein les yeux et les oreilles. Les âmes sensibles peuvent y laisser quelques rognures d'ongles, la bande-son fonctionne d'ailleurs bien pour ça. Et même, après les ongles, une phalange ou deux en prime. Tant pis si on n'a pas prévu les kleenex pour nettoyer le sang sur les fauteuils...
Sacrifiés sur l'autel du réalisme, à l'écran quelques braves types vont au devant de la mort ou se laissent rattraper par l'horreur, faute de chance ou de réactivité. Un champ de bataille, 11 morts. C'est les sans-grades qui dérouillent, comme dab...
Mais subitement, un doute me vient : se pourrait-il que l'indignation serve d'alibi au voyeurisme qui nous fait les yeux doux en loucedé ?..
J'aurais été conquis si une deuxième partie, après l'horreur brutale, venait détailler un peu plus la galère des juristes et des victimes, leur échec à faire valoir les droits à réparation, et surtout le travail de mise à plat du bilan écologique consternant de toute cette folie. (800 millions de litres de brut déversés, ça donne à penser, non ?...) Mais pour tout ça, on a juste droit à quelques entrefilets vaguement laconiques. C'est ça qui craint.
Pour rentrer à la maison je devais faire 50 bornes, j'ai brûlé quelques litres de gaz. Méa culpa, vous dis-je...
Ce film, de Peter Berg, avec l'excellent Mark Whalberg et ce bon vieux Kurt Russel qui en prend plein la tronche, raconte comment en 2010 l'inconséquente avidité d'une "huile" de la BP (bien campée par J.Malkovich), responsable du déplacement prématuré d'une plate-forme de sondage au large du golfe du Mexique, AVANT que le bouchon de ciment placé sur la poche de brut (censé contenir la pression du gisement pendant le transfert de technologie qui en précède l'exploitation) ne soit suffisamment consolidé, comment cette inconséquence provoque un jaillissement de pétrole et de gaz incontrôlable, qui entraîne l'explosion pure et simple de tout le bazar, et la plus grosse marée noire de l'histoire des Etats-Unis...
Il y a longtemps que je n'avais pas vu un film catastrophe et mon aversion pour les blockbusters purs et simples m'aurait dissuadé d'aller le voir, mais j'en avais lu une critique qui mettait en avant le message alarmiste nous faisant prendre conscience des dangers inhérents à la technologie du tout- pétrole. Je me suis donc laissé tenter, et j'ai milité auprès de madame devant le cinoche, ce film me branchait encore plus que "La danseuse". Méa culpa, peut-être...
Pas de surprise, ça marche. Le suspense est vite mis en place, même si les ficelles sont connues : comme dans la tour infernale, la cupidité des décideurs, qui n'appréhendent le monde que de façon virtuelle mais dont dépendent les hommes de terrain, cette cupidité rencontre les limites du monde réel, implacable. La tension monte, on comprend les risques et on suit bien, techniquement, la séquence des énormes erreurs que les chefs d'équipe inquiets sont impuissants à empêcher, à cause du cynisme froid du responsable, trop pressé de commencer l'exploitation d'un énorme gisement prometteur de gros bénéfices...
Rien à dire sur les effets spéciaux, on en a pour ses sous, plein les yeux et les oreilles. Les âmes sensibles peuvent y laisser quelques rognures d'ongles, la bande-son fonctionne d'ailleurs bien pour ça. Et même, après les ongles, une phalange ou deux en prime. Tant pis si on n'a pas prévu les kleenex pour nettoyer le sang sur les fauteuils...
Sacrifiés sur l'autel du réalisme, à l'écran quelques braves types vont au devant de la mort ou se laissent rattraper par l'horreur, faute de chance ou de réactivité. Un champ de bataille, 11 morts. C'est les sans-grades qui dérouillent, comme dab...
Mais subitement, un doute me vient : se pourrait-il que l'indignation serve d'alibi au voyeurisme qui nous fait les yeux doux en loucedé ?..
J'aurais été conquis si une deuxième partie, après l'horreur brutale, venait détailler un peu plus la galère des juristes et des victimes, leur échec à faire valoir les droits à réparation, et surtout le travail de mise à plat du bilan écologique consternant de toute cette folie. (800 millions de litres de brut déversés, ça donne à penser, non ?...) Mais pour tout ça, on a juste droit à quelques entrefilets vaguement laconiques. C'est ça qui craint.
Pour rentrer à la maison je devais faire 50 bornes, j'ai brûlé quelques litres de gaz. Méa culpa, vous dis-je...