Corbinouuuuuuu.
Publié : 01 juil. 2018, 13:24
Les plus jeunes ne le connaissent pas, les plus vieux le méprisent peut être encore et la génération entre les deux salue aujourd'hui la mémoire d'un grand homme.
Notre troisième papy s'est éteint cette nuit, mais qui est il?
Le trublion, le musicien potache et potiche du Club Dorothée, homme de lettres et de musiques, il a embarqué dans l'aventure Club Do' où il a tout vécu, des hauts, des bas, des hauts débats, où l'artiste a laissé place au clown, au ridicule, qui l'aura tué médiatiquement sauf que...
Plus tard, bien plus tard, cet homme, n'attendant rien des autres, auto-produit des albums, sans pub, sans bruit, fait des petits concerts dans des bars, des salles des fêtes perdues...
C'est un homme discret, loin de l'agitation des année 90, un homme qui essaie d'exister par son véritable talent et non à travers de l'image, l'étiquette, que dis je une véritable banderole collé au front par les médias.
Car cet homme, il est simple, il joue d'un picking précis des airs et ballades sur sa guitare Ovation, usé par le temps, à la fois mélancoliques et entraînants, accompagné d'une voix suave qui nous chante des paroles tantôt humoristiques, tantôt sarcastiques quand on écoute entre les lignes, sur des sujets parfois graves ou des chansons courtes absurdes.
Et à la fin du concert, il s'installe, toujours avec sa bouteille de Perrier, discute, rit, on se raconte des choses, il dédicace, prend le temps de se faire prendre en photos.
Il n'aime pas qu'on lui parle de l'époque, pour lui sa vie c'était la musique et les gens, et c'est en respect de ça, que le petit gamin, ne s'est jamais manifesté à ce sujet, voulant plutôt profiter de ces moments, certes avec l'idole de sa jeunesse, mais surtout de la chance de pouvoir partager un moment avec un artiste complet et accompli.
Nous partageons finalement les mêmes valeurs de convivialité, d'humanité, de partage, la vie, la vraie, le reste c'est une page tournée depuis longtemps, car ces instants sont pleins d'authenticité.
Il est comme vous, comme moi, et je pense que c'est comme ça qu'il était le mieux.
Adieu Corbier, merci pour ces rencontres au détour de tes concerts, merci pour mon enfance, j'ai pitié pour les croissants aujourd'hui, et je pars séant planter un jardin sur du papier quadrillé...
Notre troisième papy s'est éteint cette nuit, mais qui est il?
Le trublion, le musicien potache et potiche du Club Dorothée, homme de lettres et de musiques, il a embarqué dans l'aventure Club Do' où il a tout vécu, des hauts, des bas, des hauts débats, où l'artiste a laissé place au clown, au ridicule, qui l'aura tué médiatiquement sauf que...
Plus tard, bien plus tard, cet homme, n'attendant rien des autres, auto-produit des albums, sans pub, sans bruit, fait des petits concerts dans des bars, des salles des fêtes perdues...
C'est un homme discret, loin de l'agitation des année 90, un homme qui essaie d'exister par son véritable talent et non à travers de l'image, l'étiquette, que dis je une véritable banderole collé au front par les médias.
Car cet homme, il est simple, il joue d'un picking précis des airs et ballades sur sa guitare Ovation, usé par le temps, à la fois mélancoliques et entraînants, accompagné d'une voix suave qui nous chante des paroles tantôt humoristiques, tantôt sarcastiques quand on écoute entre les lignes, sur des sujets parfois graves ou des chansons courtes absurdes.
Et à la fin du concert, il s'installe, toujours avec sa bouteille de Perrier, discute, rit, on se raconte des choses, il dédicace, prend le temps de se faire prendre en photos.
Il n'aime pas qu'on lui parle de l'époque, pour lui sa vie c'était la musique et les gens, et c'est en respect de ça, que le petit gamin, ne s'est jamais manifesté à ce sujet, voulant plutôt profiter de ces moments, certes avec l'idole de sa jeunesse, mais surtout de la chance de pouvoir partager un moment avec un artiste complet et accompli.
Nous partageons finalement les mêmes valeurs de convivialité, d'humanité, de partage, la vie, la vraie, le reste c'est une page tournée depuis longtemps, car ces instants sont pleins d'authenticité.
Il est comme vous, comme moi, et je pense que c'est comme ça qu'il était le mieux.
Adieu Corbier, merci pour ces rencontres au détour de tes concerts, merci pour mon enfance, j'ai pitié pour les croissants aujourd'hui, et je pars séant planter un jardin sur du papier quadrillé...