Hier soir, METALLICA investissait le Stade de France pour fêter les 20 ans du "Black Album". N'étant pas un grand fan de leur musique, quoi que j'ai apprécié Death Magnetic, mon destin a voulu que je sois présent dans l'enceinte.
Dire que le quartier allait être bruyant, c'est peut dire. En arrivant à 16h15, j'ai pu constater que les "Four Horsemens" étaient partout musicalement. Chaque restau, bar, bungalow avait leur sono à fond qui crachait la discographie complète du groupe. Ne s'étant pas concertés, chacun y allait de son album ou son titre différent du voisin et ainsi de suite. Tout cela dans une puissance sonore maximum. Je vous laisse imaginer la cacophonie festive. Une partie du public était déjà présente, habillée pour beaucoup à l'effigie des Mets. Les gens étaient heureux de pouvoir voir leurs "idoles" et écouter Le disque "étalon" du groupe.
Les tribunes et la pelouse se sont remplies assez doucement au vue des queues qui attendaient à chaque porte pour le passage au contrôle de billet et des fouilles. Les boutiques de marchandesign ne désemplissaient pas et le Directeur du Stade à du se feliciter d'avoir mis des distributeurs de billets à l’intérieur de l'enceinte.
19H04, les Français de
GOJIRA ouvre les hostilités et vienne se faire plaisir devant un stade bien plein déjà. Ils joueront une petite demi-heure en s’éclatant, sans oublier de remercier les Américains de les avoir invités à monter sur scène.
19H55, c'est
The Kills qui arrive sur scène pour délivrer leur musique. Une chanteuse-guitariste selon les titres. Un guitariste et quatre percussionnistes qui rythment les morceaux avec une chorégraphie des bras. Ils seront accueillis et remerciés de façon mitigée. Des sifflets résonnants régulièrement à chaque fin de morceaux.
21H30, les lumières s’éteignent. Les écrans s'allument. Un grand rectangulaire en fond de scène, deux carrés sur les côtés. Des images du film "Le Bon, la Brute et le Truand" avec Clint Eastwood, plus la musique d'Ennio Morricone lance les clameurs du public qui s'impatientait.
Tout s'éteint et James Hetfield apparait avec sa guitare sur le devant de la scène et les écrans. Et c'est parti pour deux heures de décibels en folies. Lars Ulrich commencera à taper sur ses fûts debout. Kirk Hammett a sorti la chemise et le petit gilet de costume et Robert Trujillo, en Basketteur, prend sa pose qui le fait reconnaitre entre tous.
Les titres vont s'enchainer sans beaucoup de temps morts. Quelques uns seront accompagnés d'images de clip. Lars et Robert feront deux petits solos "utiles" sans en rajouter.
Il y aura 3 rappels ou les effets pyrotechniques feront leurs apparitions, ainsi que les effets de lasers pour laisser imaginer la guerre de 14-18 (devinez pour quel titre célèbre des garçons?).
Ils feront toute la scène pour remercier le public, offrant médiators, baguettes et poignées de main. de longues minutes de remerciements avant de sortir pour de bon et laissez leur fans rejoindre les sorties pour déjà se remémorer ce qui les a bluffés, ou qu'ils téléphonent ou "SMSent" aux absents, le pied qu'ils viennent de prendre.
Pour beaucoup, les cheveux sont plus courts qu'il y a 20 ans, voire disparurent, mais pas l'amour qu'il portent au groupe. Ces hommes, femmes et enfants pourront dire "J'y étais" quand ce concert sera évoqué. Car il sera évoqué à l'avenir.
C'était une réussite.