On l'a pas trouvée, Hortense
Publié : 06 oct. 2012, 19:52
"Cherchez Hortense", c'est le titre de la dernière toile que je me suis faite. C'est de Pascal Bonitzer.
Ma femme et moi on aime bien jean-Pierre Bacri, qu'on a souvent vu dans des rôles de râleur looser invétéré, râleur bon coeur amer, râleur pas très causeur, râleur bafouilleur perdu d'avance, râleur à l'humour ravageur, enfin tout ça quoi.
Un mec sympa, toujours sur le fil, toujours près de la déprime.
Le film semble écrit pour lui, il le porte sur ses épaules (fatiguées) et s'en sort bien, comme à l'accoutumée.
Isabelle Carré apporte brillamment sa poésie sensible pour lui donner la réplique, en clandestine déjantée, résolument joyeuse.
Un bon petit gars joue son fils dans le film, avec justesse et mordant.
Christine Scott Thomas est parfaitement agaçante en mijaurée qui sait pas ce qu'elle veut (si, en fait : le beurre et l'argent du beurre )
Claude Rich est parfait aussi, en père étouffoir qui lui pompe son oxygène, incapable d'écoute...
Dans ce petit film éminemment sympathique il ne se passe pas grand chose d'autre qu'une tranche de vie qui sonne fort juste, qui touche au coeur, qui fait mouche.
Du bon cinoche intimiste à la française, pour entrer dans des vies ordinaires, se laisser faire, être ému compatir se réjouir, la vie qui passe quoi.
Le titre est une énigme, paraît que pour comprendre faut avoir bien lu Rimbaud. Mais y a pas d'Hortense dans l'histoire. Enfin nous on l'a pas trouvée...
Qu'importe. Ca nous a plu.
Ma femme et moi on aime bien jean-Pierre Bacri, qu'on a souvent vu dans des rôles de râleur looser invétéré, râleur bon coeur amer, râleur pas très causeur, râleur bafouilleur perdu d'avance, râleur à l'humour ravageur, enfin tout ça quoi.
Un mec sympa, toujours sur le fil, toujours près de la déprime.
Le film semble écrit pour lui, il le porte sur ses épaules (fatiguées) et s'en sort bien, comme à l'accoutumée.
Isabelle Carré apporte brillamment sa poésie sensible pour lui donner la réplique, en clandestine déjantée, résolument joyeuse.
Un bon petit gars joue son fils dans le film, avec justesse et mordant.
Christine Scott Thomas est parfaitement agaçante en mijaurée qui sait pas ce qu'elle veut (si, en fait : le beurre et l'argent du beurre )
Claude Rich est parfait aussi, en père étouffoir qui lui pompe son oxygène, incapable d'écoute...
Dans ce petit film éminemment sympathique il ne se passe pas grand chose d'autre qu'une tranche de vie qui sonne fort juste, qui touche au coeur, qui fait mouche.
Du bon cinoche intimiste à la française, pour entrer dans des vies ordinaires, se laisser faire, être ému compatir se réjouir, la vie qui passe quoi.
Le titre est une énigme, paraît que pour comprendre faut avoir bien lu Rimbaud. Mais y a pas d'Hortense dans l'histoire. Enfin nous on l'a pas trouvée...
Qu'importe. Ca nous a plu.