moto road-trip les Pyrénées : Fin de la traversée
Publié : 21 août 2020, 09:18
Il ne reste qu'une centaine de kilomètres avant de finir cette traversée alors je m'embarque un peu tard et vogue à douce allure me laissant bercer par les jolies souvenirs que les Pyrénées m'ont laissées.
Le côté méditerrané, avec cette Espagne aride et escarpée décorée de ces typiques villages de maisons blanches aux toits plats.
Puis les Hautes-Pyrénées, très vertes, parfois humide, ou la chaux à été remplacé par la pierre grise presque noire qui se font dans le paysage. Tout a été rénové avec beaucoup de goût, les jardins sont léchés et on se prend à rêver d'avoir 3 enfants et un chien dans une de ces maisons construites à mi-col avec vue sur la vallée et les montagnes.
Passée les 2000 mètres la température plonge et on comprend qu'en hiver le froid doit être un ennemi acharné, ce que confirme le boulanger qui parle de son hibernation annuel et le berger qui lui transhumera dans des territoires moins hostiles.
Enfin le pays basque et de Navarre où en 10 kilomètres on passera des montagnes joliment colorées aux pics acérés et aux vues époustouflantes, aux vallées qui sentent bon la douceur de vivre et où on devine les taureaux courir dans les ruelles pavées pour le plaisir des foules enivrées.
Je profite du dernier col pour enchainer quelques virages et récolter les deniers sensations des Pyrénées, je m'étais encore promis de rouler doucement mais on se laisse vite prendre au jeu et Choupi, mon fidèle déstrier, s'emballe et me fait lâcher des éclats de rire tellement elle est joueuse, la souplesse du mono amortisseur combinée à la rigidité du châssis lui donne des trajectoires précises, on a l'impression de voler lorsqu'on change de côté. Sans même le réaliser je suis déjà sur les hauteurs d'Hendaye et aperçois au loin l'océan venir lécher la plage.
C'est au Cap de Higuer, la pointe occidentale des Pyrénées que finit la route et que j'espère ce sentiment de satisfaction pour avoir achevé ce périple mais il m'est volé par un ciel morose et humide et surtout ces hordes de caravanes et de touristes qui salissent les falaises.
Il n'est que 17h et l'endroit ne se prête pas aux campings, trop de monde alors je repars trimbalant avec moi mon sentiment d'inachevé.
La route me mènera au nord de Bayonne, le début des Landes et en me perdant dans la forêt où je cherchais deux arbres pour mon hamac, je me retrouve seul nez à nez avec une immense plage déserte et un coucher de soleil qui embrase le ciel et l'océan. Tellement excité j'en oublierai les clés sur le contact.
C'est ici, en haut de la dune, fouettée par le vent qui ramène un peu de pluie des terres et qui me donne un bel arc en ciel, entre océan et forêt, seul à contempler la beauté époustouflante de cette nature que j'admirerais la fin de ce voyage, et qu'enfin un profond sentiment de joie et de plénitude m'emportera.
Alors j'ouvre ma flasque et je trinque : merci les Pyrénées vous m'avez gâté et je vous promets que je reviendrai.
#romanoontheroad #CB125R
Vidéo sur Chaîne youtube : Romano on the road
Le côté méditerrané, avec cette Espagne aride et escarpée décorée de ces typiques villages de maisons blanches aux toits plats.
Puis les Hautes-Pyrénées, très vertes, parfois humide, ou la chaux à été remplacé par la pierre grise presque noire qui se font dans le paysage. Tout a été rénové avec beaucoup de goût, les jardins sont léchés et on se prend à rêver d'avoir 3 enfants et un chien dans une de ces maisons construites à mi-col avec vue sur la vallée et les montagnes.
Passée les 2000 mètres la température plonge et on comprend qu'en hiver le froid doit être un ennemi acharné, ce que confirme le boulanger qui parle de son hibernation annuel et le berger qui lui transhumera dans des territoires moins hostiles.
Enfin le pays basque et de Navarre où en 10 kilomètres on passera des montagnes joliment colorées aux pics acérés et aux vues époustouflantes, aux vallées qui sentent bon la douceur de vivre et où on devine les taureaux courir dans les ruelles pavées pour le plaisir des foules enivrées.
Je profite du dernier col pour enchainer quelques virages et récolter les deniers sensations des Pyrénées, je m'étais encore promis de rouler doucement mais on se laisse vite prendre au jeu et Choupi, mon fidèle déstrier, s'emballe et me fait lâcher des éclats de rire tellement elle est joueuse, la souplesse du mono amortisseur combinée à la rigidité du châssis lui donne des trajectoires précises, on a l'impression de voler lorsqu'on change de côté. Sans même le réaliser je suis déjà sur les hauteurs d'Hendaye et aperçois au loin l'océan venir lécher la plage.
C'est au Cap de Higuer, la pointe occidentale des Pyrénées que finit la route et que j'espère ce sentiment de satisfaction pour avoir achevé ce périple mais il m'est volé par un ciel morose et humide et surtout ces hordes de caravanes et de touristes qui salissent les falaises.
Il n'est que 17h et l'endroit ne se prête pas aux campings, trop de monde alors je repars trimbalant avec moi mon sentiment d'inachevé.
La route me mènera au nord de Bayonne, le début des Landes et en me perdant dans la forêt où je cherchais deux arbres pour mon hamac, je me retrouve seul nez à nez avec une immense plage déserte et un coucher de soleil qui embrase le ciel et l'océan. Tellement excité j'en oublierai les clés sur le contact.
C'est ici, en haut de la dune, fouettée par le vent qui ramène un peu de pluie des terres et qui me donne un bel arc en ciel, entre océan et forêt, seul à contempler la beauté époustouflante de cette nature que j'admirerais la fin de ce voyage, et qu'enfin un profond sentiment de joie et de plénitude m'emportera.
Alors j'ouvre ma flasque et je trinque : merci les Pyrénées vous m'avez gâté et je vous promets que je reviendrai.
#romanoontheroad #CB125R
Vidéo sur Chaîne youtube : Romano on the road