Taxis 500 Matchless (en Syrie)
Publié : 08 oct. 2020, 08:25
Bien sûr la petite histoire se passe en 1988.
J’etais en Syrie depuis 1985 (avant la retraite je travaillais dans la recherche de pétrole). Ma boîte m’envoie réceptionner un appareil de forage au port de Lattaquié. J’arrive le soir dans le petit hôtel centre ville ( crevé du voyage, vite gros dodo). Le matin après le ti-dej je demande au réceptionniste de m’appeler un taxi pour aller au port. 5 min après le taxi était devant la porte. Ahah! Devinez: une 500 Matchless (très belle et noir brillant) m’attendait avec son chauffeur. Oui oui m’a dit le réceptionniste « here in Latakia too much inglizy motos same same ». Puisque j’ai toujours été assez téméraire, me voila à l’arrière pour une course de 5 min. Le chauffeur roulait cool, le bruit du bi était là et on était sans casques bien sûr. En effet sur le chemin on a croisé d’autres Matchless années 55/60. J’ai demandé au chauffeur de revenir me chercher au port le soir, et en payant le double de la course (=3 dollars) c’est moi qui ai conduit 60 / 70 Max...ça vibrait de partout.
Anecdote: j’ai eu la chance d’être invité à dîner chez le chez de l’agence du port. Accueil super, très bon repas arrosé du début à la fin qu’au whisky !
J’ai quitté la Syrie en 1990. 5 ans là bas. J’en ai gardé beaucoup de bons souvenirs. Et surtout, toujours, partout un accueil formidable. De plus les français étaient très bien vus chose assez rare à l’étranger.
Malheureusement ce pays est détruit maintenant... Ah! La guerre
J’etais en Syrie depuis 1985 (avant la retraite je travaillais dans la recherche de pétrole). Ma boîte m’envoie réceptionner un appareil de forage au port de Lattaquié. J’arrive le soir dans le petit hôtel centre ville ( crevé du voyage, vite gros dodo). Le matin après le ti-dej je demande au réceptionniste de m’appeler un taxi pour aller au port. 5 min après le taxi était devant la porte. Ahah! Devinez: une 500 Matchless (très belle et noir brillant) m’attendait avec son chauffeur. Oui oui m’a dit le réceptionniste « here in Latakia too much inglizy motos same same ». Puisque j’ai toujours été assez téméraire, me voila à l’arrière pour une course de 5 min. Le chauffeur roulait cool, le bruit du bi était là et on était sans casques bien sûr. En effet sur le chemin on a croisé d’autres Matchless années 55/60. J’ai demandé au chauffeur de revenir me chercher au port le soir, et en payant le double de la course (=3 dollars) c’est moi qui ai conduit 60 / 70 Max...ça vibrait de partout.
Anecdote: j’ai eu la chance d’être invité à dîner chez le chez de l’agence du port. Accueil super, très bon repas arrosé du début à la fin qu’au whisky !
J’ai quitté la Syrie en 1990. 5 ans là bas. J’en ai gardé beaucoup de bons souvenirs. Et surtout, toujours, partout un accueil formidable. De plus les français étaient très bien vus chose assez rare à l’étranger.
Malheureusement ce pays est détruit maintenant... Ah! La guerre