Essai Royal Enfiled Interceptor
Publié : 07 oct. 2022, 15:19
Il y a maintenant quelques mois j'ai essayé une Royal Enfield Interceptor en concession.
Pour le contexte, j'adore ma Street Triple mais elle n'incite pas forcément à la balade avec sa facilité de prise en main et ce 3 cylindres qui chante de mieux en mieux lorsque le régime moteur augmente. Du coup, une deuxième moto en mode pépère me plairait bien...
RDV en juin donc, un jour de grosse chaleur.
S'installer sur la moto est une formalité : elle est plutôt basse, peut-être un peu trop pour moi (je fais 1m88) mais rien de rédhibitoire. C'est un peu juste pour la position des pieds, j'ai le sentiment d'avoir les genoux qui dépassent allégrement des moulures du réservoirs. Le guidon devrait être un peu plus relevé aussi : pour ma taille, il tombe un peu bas. De mémoire, je me sens mieux sur une Bonneville qui doit être plus grosse.
Avant de démarrer, petit aperçu des commodo et des compteurs. Je suis mitigé : les boutons me paraissent cheap, le ressenti avec les doigts n'est pas hyper agréable. Les compteurs sont plutôt jolis, basiques mais avec les infos qu'ils faut et ça me plait bien.
Démarrage du bicylindre de 650cc 47ch. Pas désagréable ce ronron. Aller, go... Ou presque. J'ai commencé par caler : un bon vieil embrayage à câble un peu dur et une poignée de gaz qu'il faut tourner bien plus que sur la Street pour faire avancer la moto au ralenti auront eu raison de moi. Cette fois, c'est le vrai démarrage. Premier rond point, le feeling de l'avant est bizarre, j'ai l'impression que la moto "tombe" et que le pneu accroche bizarrement. Bras de levier du guidon ? Pneu dur ? Largeur de pneu étroite dont je n'ai pas l'habitude ? Je ne sais pas mais de tout l'essai, jamais je n'ai réussi à être en confiance.
En mode balade, c'est génial. Il faut jouer un peu de la boite pour rester entre 3000 et 5500 tr/min, en dessous il n'y a rien et au-dessus ça commence à s’essouffler. En terme d'accélération, c'est suffisant jusqu'à 80/90 km/h. Au-dessus, il faut commencer à la cravacher, pas la peine d'espérer doubler sur le 6éme rapport, ou alors il faudra une looongue ligne droite.
La chaleur n'est pas très bien dissipée aussi : que ça chauffe les jambes, je peux comprendre ; sentir la chaleur remonter sous la selle, j'ai du mal. Je veux bien que la moto se veule basique mais en 2022 ce genre de chose me parait aberrante sur une moto qui se veut utilisable au quotidien.
Elle a plein de petits défauts cette moto mais elle file le sourire quand même. J'ai pris du plaisir en roulant bien tranquillement. Mais je n'achèterais pas. A peine 7000€ pour une moto vraiment rétro, j'aurais plutôt envie de me tourner du côté de l'occasion prendre une vraie rétro, de plus grosse cylindrée pour avoir plus de couple et rendre la balade plus agréable.
Concernant le feeling sur l'avant, j'ai eu une Trident il y a quelques semaines pendant que la Street était en révision, j'ai eu un ressenti similaire. Je me suis peut-être trop habitué à la grosse fourche inversée et au Diablo Rosso relativement tendre en comparaison.
PS : je ne ferais pas de retour comme celui-ci sur la Trident, je ne l'ai pas aimé et les conditions pour rouler n'étaient pas terrible (on a juste voulu me découper en 2 à une intersection entre autre )
Pour le contexte, j'adore ma Street Triple mais elle n'incite pas forcément à la balade avec sa facilité de prise en main et ce 3 cylindres qui chante de mieux en mieux lorsque le régime moteur augmente. Du coup, une deuxième moto en mode pépère me plairait bien...
RDV en juin donc, un jour de grosse chaleur.
S'installer sur la moto est une formalité : elle est plutôt basse, peut-être un peu trop pour moi (je fais 1m88) mais rien de rédhibitoire. C'est un peu juste pour la position des pieds, j'ai le sentiment d'avoir les genoux qui dépassent allégrement des moulures du réservoirs. Le guidon devrait être un peu plus relevé aussi : pour ma taille, il tombe un peu bas. De mémoire, je me sens mieux sur une Bonneville qui doit être plus grosse.
Avant de démarrer, petit aperçu des commodo et des compteurs. Je suis mitigé : les boutons me paraissent cheap, le ressenti avec les doigts n'est pas hyper agréable. Les compteurs sont plutôt jolis, basiques mais avec les infos qu'ils faut et ça me plait bien.
Démarrage du bicylindre de 650cc 47ch. Pas désagréable ce ronron. Aller, go... Ou presque. J'ai commencé par caler : un bon vieil embrayage à câble un peu dur et une poignée de gaz qu'il faut tourner bien plus que sur la Street pour faire avancer la moto au ralenti auront eu raison de moi. Cette fois, c'est le vrai démarrage. Premier rond point, le feeling de l'avant est bizarre, j'ai l'impression que la moto "tombe" et que le pneu accroche bizarrement. Bras de levier du guidon ? Pneu dur ? Largeur de pneu étroite dont je n'ai pas l'habitude ? Je ne sais pas mais de tout l'essai, jamais je n'ai réussi à être en confiance.
En mode balade, c'est génial. Il faut jouer un peu de la boite pour rester entre 3000 et 5500 tr/min, en dessous il n'y a rien et au-dessus ça commence à s’essouffler. En terme d'accélération, c'est suffisant jusqu'à 80/90 km/h. Au-dessus, il faut commencer à la cravacher, pas la peine d'espérer doubler sur le 6éme rapport, ou alors il faudra une looongue ligne droite.
La chaleur n'est pas très bien dissipée aussi : que ça chauffe les jambes, je peux comprendre ; sentir la chaleur remonter sous la selle, j'ai du mal. Je veux bien que la moto se veule basique mais en 2022 ce genre de chose me parait aberrante sur une moto qui se veut utilisable au quotidien.
Elle a plein de petits défauts cette moto mais elle file le sourire quand même. J'ai pris du plaisir en roulant bien tranquillement. Mais je n'achèterais pas. A peine 7000€ pour une moto vraiment rétro, j'aurais plutôt envie de me tourner du côté de l'occasion prendre une vraie rétro, de plus grosse cylindrée pour avoir plus de couple et rendre la balade plus agréable.
Concernant le feeling sur l'avant, j'ai eu une Trident il y a quelques semaines pendant que la Street était en révision, j'ai eu un ressenti similaire. Je me suis peut-être trop habitué à la grosse fourche inversée et au Diablo Rosso relativement tendre en comparaison.
PS : je ne ferais pas de retour comme celui-ci sur la Trident, je ne l'ai pas aimé et les conditions pour rouler n'étaient pas terrible (on a juste voulu me découper en 2 à une intersection entre autre )