De et avec Albert Dupontel. Toujours dans son esprit humour loufoque. Ca devrait plaire à son public (dont moi). Sandrine Kiberlain est très bien dans son rôle.
Vu hier et franchement, je me suis bien marré.
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9 mois ferme
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9 mois ferme
Dernière modification par RJDio le 28 oct. 2013, 17:00, modifié 1 fois.
Re: 9 mois ferme
Idem, je suis tout à fait client de son humour.
Je devais y aller hier, avec mon fils... mais bon... pris dans une embuscade, à l'apéro chez un pote... j'ai dû reporter.
Peut être ce soir. Ce sera l'occasion d'une soirée entre mecs (restau + cinoche)
La bande annonce :
V
Je devais y aller hier, avec mon fils... mais bon... pris dans une embuscade, à l'apéro chez un pote... j'ai dû reporter.
Peut être ce soir. Ce sera l'occasion d'une soirée entre mecs (restau + cinoche)
La bande annonce :
V
Re: 9 mois ferme
La dernière séance que j'avais envisagé de vous commenter, c'était le "Jimmy . P" de A. Despléchin avec Matthieu Almaric et Benicio del Toro, une distribution qui me faisait pas mal saliver. Mais si la prestation des acteurs est effectivement très réussie, le sujet du film et son mode de traîtement, très introspectif et contemplatif, en fait un opus un peu ennuyeux à mon goût. Donc j'avais pas posté en sortant de la salle.
Mais là je tiens quelque chose, j'ai du lourd ! "Neuf mois ferme" est le petit dernier de Dupontel (encore un chtimi d'ailleurs je crois, un déjanté qui me plaît bien depuis longtemps. Moins "grand public" que D.Boon, ce traître, ce faux frère qui veut faire croire aux gogos qu'on trouve des corons près de Bergues ).
L'univers de Dupontel, c'est un mélange de JP.Jeunet peut-être un peu pour la présentation des personnages, de Tex Avery beaucoup pour l'outrance visuelle, des Marx Brothers passionnément pour l'irrévérence. Mélange saupoudré de brio intellectuel dans certains dialogues décalés, et d'un sens comique omniprésent même quand l'émotion affleure ou quand la tension scénaristique monte.
On se prend au jeu. On rentre dans son trip. On marche à donf. Sandrine Kiberlain, plus fine que jamais, longue danseuse souple et hardie, assure un max dans le genre comique en juge d'instruction féministe, chaudasse qui s'ignore jusqu'à ce que la nature reprenne ses droits et qui a bien du mal à s'accepter ensuite. Dupontel lui donne la réplique en braqueur monte-en-l'air minable, sans vouloir jamais lui voler la vedette, sans se mettre en avant même quand il crève l'écran. Il est comme à son service, mais avec brio. La classe. Joli couple !
Les seconds rôles sont top, eux aussi. Que ce soit le médecin légiste, l'avocat bêtabègue (le seul qui en fait presque trop à la fin), le flic ahuri, le confrère juge grave relou qui prend des coups sur la tronche, ou même Jean Dujardin en commentateur pour malentendants qu'il ne faut surtout pas louper...
Le scénar est brillant, le montage permet à Dupontel des ellipses du meilleur effet comique qui nous épargnent des longueurs et lui font faire des économies je présume (je pense à certaine séquence enregistrée sur une caméra façon vidéo-surveillance qui nous est restituée en accéléré : un coup de génie ce gag !)
J'avais bien aimé son film "Enfermé dehors" mais on pourrait lui reprocher de partir un peu dans tous les sens, d'être décousu. Ici non. Le fil du récit est tendu, solide, resserré.
Chapeau l'artiste. Il sait tout faire ce Dupontel. C'est quelqu'un, ce gonze !
J' espère vous avoir donné envie. Si c'est le cas tant mieux. Faut faire vivre le bon cinoche à la française ...
Mais là je tiens quelque chose, j'ai du lourd ! "Neuf mois ferme" est le petit dernier de Dupontel (encore un chtimi d'ailleurs je crois, un déjanté qui me plaît bien depuis longtemps. Moins "grand public" que D.Boon, ce traître, ce faux frère qui veut faire croire aux gogos qu'on trouve des corons près de Bergues ).
L'univers de Dupontel, c'est un mélange de JP.Jeunet peut-être un peu pour la présentation des personnages, de Tex Avery beaucoup pour l'outrance visuelle, des Marx Brothers passionnément pour l'irrévérence. Mélange saupoudré de brio intellectuel dans certains dialogues décalés, et d'un sens comique omniprésent même quand l'émotion affleure ou quand la tension scénaristique monte.
On se prend au jeu. On rentre dans son trip. On marche à donf. Sandrine Kiberlain, plus fine que jamais, longue danseuse souple et hardie, assure un max dans le genre comique en juge d'instruction féministe, chaudasse qui s'ignore jusqu'à ce que la nature reprenne ses droits et qui a bien du mal à s'accepter ensuite. Dupontel lui donne la réplique en braqueur monte-en-l'air minable, sans vouloir jamais lui voler la vedette, sans se mettre en avant même quand il crève l'écran. Il est comme à son service, mais avec brio. La classe. Joli couple !
Les seconds rôles sont top, eux aussi. Que ce soit le médecin légiste, l'avocat bêtabègue (le seul qui en fait presque trop à la fin), le flic ahuri, le confrère juge grave relou qui prend des coups sur la tronche, ou même Jean Dujardin en commentateur pour malentendants qu'il ne faut surtout pas louper...
Le scénar est brillant, le montage permet à Dupontel des ellipses du meilleur effet comique qui nous épargnent des longueurs et lui font faire des économies je présume (je pense à certaine séquence enregistrée sur une caméra façon vidéo-surveillance qui nous est restituée en accéléré : un coup de génie ce gag !)
J'avais bien aimé son film "Enfermé dehors" mais on pourrait lui reprocher de partir un peu dans tous les sens, d'être décousu. Ici non. Le fil du récit est tendu, solide, resserré.
Chapeau l'artiste. Il sait tout faire ce Dupontel. C'est quelqu'un, ce gonze !
J' espère vous avoir donné envie. Si c'est le cas tant mieux. Faut faire vivre le bon cinoche à la française ...