Danger de la fatigue
Publié : 16 sept. 2019, 19:50
Bon voilà, je raconte mon accident qui s'est passé il y a environ 1 semaine et demi.
J'avais travaillé la mâtiné jusqu'à environ 17h,et je suis allé voir ma copine qui devait partir pour le royaume uni le lendemain matin, j'ai donc roulé environ 70 bornes tranquille. J'ai passé la soirée avec elle, puis vient l'heure de partir, il était environ 21h30. On se dit au revoir, je me prépare laisse chauffer la brêle et je commence mon retour, sur la route tout se passait bien, juste quelque symptômes de fatigue par ci, par là mais rien de bien méchant, j'y prête tout de même attention et me dis qu'arrivé à la moitié du trajet je m'arrête au café pour en boire un histoire de me réveiller un coup. Arrivé à ce fameux café je le vois fermé pour une raison inconnus, je décide donc de finir le trajet sans m'arrêter.
Arrivant à l'entrée de Nîmes sous les coups de 22h, je prend la route de Beaucaire en direction du centre ville, puis d'un coup je me suis "éteint", genre écran noir, j'ai rouvert les yeux quand j'ai vu le rond point a moins de 10 mètres de moi, je savais que c'était trop tard, que si je frenais sec c'était la glissade assurée et s'il y a des voitures derrière, et bien j'étais bon pour la morgue. Donc je décide de rester sur ma brêle et me met en position de danseuse, je vous avoue qu'à cet instant là la seule chose auquelle j'ai pensés et que je me suis dis ça a été "Bon, dans tout les cas, c'est finis pour moi, ce qu'il te reste à faire c'est d'avoir le moins mal possible". J'ai pris le rond point à environ 90kmh, j'ai survolé le rond point littéralement, tout allait si vite mais en même temps tout me paraissais au ralenti comme pour me laisser de la marge sur mes choix à faire. J'atterris sur la route assez vite, et à même pas 2 mètres il y a l'espèce de petit trottoir, un fossé puis une buttée de terre, je suis resté en danseuse, j'ai tenté de lever la roue avant comme pour cabrer pour éviter un choc sec et puissant, je me suis planté dans la butée et la roue de la bécane s'est plantée dans la terre, la fourche a pété complet, la moto m'as éjectée. J'ai volé sur une bonne quinzaine de mètres avant de m'éclater par terre, et en l'air ça a duré une fraction de seconde où j'ai vu un arbre et j'étais pile dans sa direction, confirmant la conclusion sur ma mort certaine.
Je me suis réveillé à 1 mètres de arbre, le casque éclaté encore sur la gueule, je ne sais pas combien de temps je suis resté inconscient.
Quand j'ai ouvert les yeux, la première chose que j'ai vu ça a été une étoile filante, comme pour me dire "j'ai veillé sur toi", ma peur sur le moment a été de ne plus sentir mes jambes ou mes bras ou même les 2, j'ai attendu un peu avant de bouger. Au bout de quelques minutes donc, j'ai commencé à sentir des fourmis dans les extrémités, orteils, doigts, puis mes mollets, mes cuisses puis mes jambes entière, juste le dos qui été bloqué lorsque j'ai tenté de me lever, j'ai donc rampé jusqu'à la bécane, par miracle mon téléphone accroché au guidon n'avait pas volé pendant le choc, j'ai pu appeler mon amie, lui demander de me récupérer, elle s'est inquiéter de fou, étaient à 2 doigts de pleurer, me demandant de ne pas m'endormir, je l'ai rassuré d'une petite voix et j'ai raccroché. J'ai éteint la brêle qui était encore en marche, elle fumait énormément. J'ai regardé d'un coup d'œil les dégâts, y a le guidon qu'est mort, la fourche pété en 2, les cornets qu'ont volés, la durite de mise à l'air du bas moteur arraché et j'ai grimpé sur la buttée à côté de la bécane, je me suis allongé, j'ai roulé une cigarette et je regardais le ciel, il était magnifique, pas un seul nuage dans la nuit, seuls les étoiles et la lune brillaient, j'ai attrapé mon tabac et me suis roulé une cigarette en attendant mon amie.
Vous imaginez pas comme on se sent seul dans la noirceur de la nuit, cette solitude qu'on ressent comme si c'était notre seule et unique amie qui nous accompagne en attendant notre dernier souffle, c'est effrayant et réconfortant en même temps, c'est compliqué à expliquer.
Au bout d'une 20aine de minutes, une ambulanciere qui rentrait chez elle m'as vu grâce à la fraise de la cigarette, elle s'est assise avec moi en attendant mon amie elle m'as tâtée voir si j'avais des blessures graves, des douleurs des fractures ou autre, par chance rien de tout ça, seulement le dos bloqué.
L'ambulanciere n'en croyait pas ses yeux, elle m'as dit que j'aurai du être mort..
J'ai réalisé seulement quelques heures après que j'aurai du y rester et je vous avoue que ça m'as arraché quelques larmes.
Alors faites vraiment attention à la fatigue, c'est très dangereux et vous tombe dessus sec, sans prévenir. Buvait du café et prenez une pose lorsque vous ressentez quelques signes, ne les ignoraient pas, ça pourrai vous coûter la vie..
J'ai eu énormément de chance, d'autre n'en ont pas eu..
J'avais travaillé la mâtiné jusqu'à environ 17h,et je suis allé voir ma copine qui devait partir pour le royaume uni le lendemain matin, j'ai donc roulé environ 70 bornes tranquille. J'ai passé la soirée avec elle, puis vient l'heure de partir, il était environ 21h30. On se dit au revoir, je me prépare laisse chauffer la brêle et je commence mon retour, sur la route tout se passait bien, juste quelque symptômes de fatigue par ci, par là mais rien de bien méchant, j'y prête tout de même attention et me dis qu'arrivé à la moitié du trajet je m'arrête au café pour en boire un histoire de me réveiller un coup. Arrivé à ce fameux café je le vois fermé pour une raison inconnus, je décide donc de finir le trajet sans m'arrêter.
Arrivant à l'entrée de Nîmes sous les coups de 22h, je prend la route de Beaucaire en direction du centre ville, puis d'un coup je me suis "éteint", genre écran noir, j'ai rouvert les yeux quand j'ai vu le rond point a moins de 10 mètres de moi, je savais que c'était trop tard, que si je frenais sec c'était la glissade assurée et s'il y a des voitures derrière, et bien j'étais bon pour la morgue. Donc je décide de rester sur ma brêle et me met en position de danseuse, je vous avoue qu'à cet instant là la seule chose auquelle j'ai pensés et que je me suis dis ça a été "Bon, dans tout les cas, c'est finis pour moi, ce qu'il te reste à faire c'est d'avoir le moins mal possible". J'ai pris le rond point à environ 90kmh, j'ai survolé le rond point littéralement, tout allait si vite mais en même temps tout me paraissais au ralenti comme pour me laisser de la marge sur mes choix à faire. J'atterris sur la route assez vite, et à même pas 2 mètres il y a l'espèce de petit trottoir, un fossé puis une buttée de terre, je suis resté en danseuse, j'ai tenté de lever la roue avant comme pour cabrer pour éviter un choc sec et puissant, je me suis planté dans la butée et la roue de la bécane s'est plantée dans la terre, la fourche a pété complet, la moto m'as éjectée. J'ai volé sur une bonne quinzaine de mètres avant de m'éclater par terre, et en l'air ça a duré une fraction de seconde où j'ai vu un arbre et j'étais pile dans sa direction, confirmant la conclusion sur ma mort certaine.
Je me suis réveillé à 1 mètres de arbre, le casque éclaté encore sur la gueule, je ne sais pas combien de temps je suis resté inconscient.
Quand j'ai ouvert les yeux, la première chose que j'ai vu ça a été une étoile filante, comme pour me dire "j'ai veillé sur toi", ma peur sur le moment a été de ne plus sentir mes jambes ou mes bras ou même les 2, j'ai attendu un peu avant de bouger. Au bout de quelques minutes donc, j'ai commencé à sentir des fourmis dans les extrémités, orteils, doigts, puis mes mollets, mes cuisses puis mes jambes entière, juste le dos qui été bloqué lorsque j'ai tenté de me lever, j'ai donc rampé jusqu'à la bécane, par miracle mon téléphone accroché au guidon n'avait pas volé pendant le choc, j'ai pu appeler mon amie, lui demander de me récupérer, elle s'est inquiéter de fou, étaient à 2 doigts de pleurer, me demandant de ne pas m'endormir, je l'ai rassuré d'une petite voix et j'ai raccroché. J'ai éteint la brêle qui était encore en marche, elle fumait énormément. J'ai regardé d'un coup d'œil les dégâts, y a le guidon qu'est mort, la fourche pété en 2, les cornets qu'ont volés, la durite de mise à l'air du bas moteur arraché et j'ai grimpé sur la buttée à côté de la bécane, je me suis allongé, j'ai roulé une cigarette et je regardais le ciel, il était magnifique, pas un seul nuage dans la nuit, seuls les étoiles et la lune brillaient, j'ai attrapé mon tabac et me suis roulé une cigarette en attendant mon amie.
Vous imaginez pas comme on se sent seul dans la noirceur de la nuit, cette solitude qu'on ressent comme si c'était notre seule et unique amie qui nous accompagne en attendant notre dernier souffle, c'est effrayant et réconfortant en même temps, c'est compliqué à expliquer.
Au bout d'une 20aine de minutes, une ambulanciere qui rentrait chez elle m'as vu grâce à la fraise de la cigarette, elle s'est assise avec moi en attendant mon amie elle m'as tâtée voir si j'avais des blessures graves, des douleurs des fractures ou autre, par chance rien de tout ça, seulement le dos bloqué.
L'ambulanciere n'en croyait pas ses yeux, elle m'as dit que j'aurai du être mort..
J'ai réalisé seulement quelques heures après que j'aurai du y rester et je vous avoue que ça m'as arraché quelques larmes.
Alors faites vraiment attention à la fatigue, c'est très dangereux et vous tombe dessus sec, sans prévenir. Buvait du café et prenez une pose lorsque vous ressentez quelques signes, ne les ignoraient pas, ça pourrai vous coûter la vie..
J'ai eu énormément de chance, d'autre n'en ont pas eu..